Le président de l’Union des Radios et télévisions Libres de Guinée, en compagnie de certains membres de l’union, ont été reçus par le ministre de l’information et de la Communication.
Au menu de cette rencontre, échanger sur une possibilité de collaboration entre les médias d’État et ceux de l’audiovisuelle privée.
Amara Sompare, ministre de l’information et de la Communication, annonce la mise en place d’un cadre de concertation permanent entre les médias publics et privés. « Ce rapprochement va se concrétiser bientôt par la mise en place d’un cadre de concertation permanent et qui sera une plateforme de dialogue entre les différents organes de presse publique et privée, le tout sous la tutelle du ministère de l’information et de la Communication… » Ce type de structure, dit-il, est indispensable pour essayer de gommer les incompréhensions qui existent de part et d’autre, car, poursuit-il, la presse privée n’est pas une presse d’opposition et la presse publique non plus une presse de propagande.
Les membres de l’Urtelgui, à travers la voie de son président, ont salués cette initiative du ministre de la Communication : « C’est une première de notre mémoire de journalistes qui avions pour habitude de demander des rendez-vous chez les ministres qui nous gouvernent. Mais cette fois-ci, le ministre a eu l’initiative d’inverser la tendance donc nous saluons à plus d’un titre cette démarche participative à laquelle le ministre a bien voulu nous faire part. »
L’union des radios et télévisions libres de Guinée a dit qu’elle examinera le document avant de promettre de s’inscrire dans le cadre de tout ce qui est bon pour le rayonnement de notre presse, pour le bien être du guinéen, pour le développement de l’audiovisuel et la presse guinéenne dans son ensemble. Le président de l’Urtelgui a aussi salué « l’innovation apportée en peu de temps au niveau de ce département. »
Il faut préciser qu’au cours de cette rencontre, les deux parties se sont penchées sur la question de formation des journalistes mais aussi sur celle portant l’amélioration des conditions de vie et de travail des hommes de médias guinéens.