Le ministre d’Etat conseiller spécial du président Alpha Condé était dimanche dans le Débat africain sur RFI. Rachid Ndiaye affirme que le chef de l’Etat est sorti victorieux du scrutin du 18 octobre.
Selon lui, l’UFDG se livre à de « petits arguments qui consistent à dire qu’on a placé des gens dans tous les bureaux de vote. Une chose est claire, la Guinée fonctionne sur la base de la loi et la CENI fonctionne sur une base paritaire ».
Il affirme que Dalein et ses alliés « donnent des chiffres qui ne sont pas détaillés. Ils disent même avoir gagné dans des pays où le vote n’a pas eu lieu’’. A qui veut l’entendre, le ministre d’Etat conseiller à la présidence de la République dit qu’Alpha Condé a ‘’gagné la présidentielle parce qu’il a un bilan, un programme et parce que la majorité de la population s’est exprimée en sa faveur. Le reste, c’est de la surenchère ».
A Dalein, il enseigne que « la logique de président autoproclamé n’a marché nulle part en Afrique. Tous les leaders politiques qui se sont autoproclamés présidents, aucun d’entre eux n’a eu accès au pouvoir ».
Amené à commenter la déclaration du Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Rachid Ndiaye déclare que la présidentielle du 18 octobre a été « validée par l’ONU, l’Union africaine et la Commission de la Cedeao ».
« Ce qu’un haut fonctionnaire a évoqué, c’est un petit peu, les grains de riz qu’on a comptabilisés dans le processus électoral. C’est une attitude diplomatique qui consiste à dire que l’élection déroulée normalement et pour satisfaire l’opposition,, dire qu’il y a des dysfonctionnements qui ne remettent pas en cause l’élection », assure-t-il.
Et quand Alioune Tine, défenseur sénégalais des droits de l’homme propose à la Cedeao un recomptage des voix pour s’assurer que les résultats publiés par la CENI reflètent la vérité des urnes, il oppose un niet catégorique.
« La loi dit que la CENI organise les élections. Quand les résultats sont rendus publics, c’est à la cour constitutionnelle de les valider ou pas. Tant qu’on est dans ce schéma, il n’y pas de problème. Aucun nom de quoi quelqu’un va décider à la place de la CENI ? », s’interroge le ministre Ndiaye.