Le procès opposant les forces sociales de Guinée et le gouverneur de la ville de Conakry pour excès de pouvoir s’est ouvert à Conakry le 20 Juillet
Il est reproché au Général Mathurin Bangoura d’avoir empêché la marche des forces sociales la semaine dernière.
Maitre Sekouba Kouyate, avocat du gouverneur donne des précisions sur l’article 623 du code pénal. « Les forces sociales de Guinée n’ont produit aucun acte juridique ».
Chose que les avocats de la défense ne digèrent pas. Maître Salifou Beavogui dit détenir un papier juridique qui atteste l’existence des forces sociales.
« Les forces sociales sont les demanderesses. Quand on dit que les forces sociales n’ont pas une existence, j’ai le récépissé ici, délivré par le directeur national adjoint du service national de réglementation de promotion des organisations non gouvernementale et mouvement associatif qui crée les forces sociales pour une durée d’une année. Donc les forces sociales ont le droit, la qualité, la capacité, l’intérêt conformément à l’article 9 du code de procédure civile d’agir en justice en urgence pour que soit levée l’interdiction injuste entreprise par le gouverneur de la ville de Conakry. »
Les forces sociales appellent la population à sortir massivement ce lundi pour montrer à l’État que la décision qu’il a pris pour augmenter le prix du carburant est unilatérale et injuste, et qui ne s’adapte pas à la situation économique du guinéen. »
Le procès qui se tenait au tribunal de première instance de kaloum, a été renvoyé au 25 juillet prochain pour la poursuite des débats.
Pour rappel les forces sociales de Guinée ont marché au début du mois de juillet au rond-point de la tannerie à l’esplanade du palais du peuple pour demander le retour du prix du carburant à la pompe à 8000francs. Chose qui, jusqu’à présent tarde à produire les effets escomptés.