Ce n’est plus une rumeur : le congrès extraordinaire de l’UFDG, initialement prévu le 6 juillet 2025, est officiellement suspendu. La décision a été annoncée ce vendredi 4 juillet par la direction nationale du parti dirigé par Cellou Dalein Diallo.
L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) entend désormais porter l’affaire devant la Cour suprême, pour contester la décision du ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation (MATD), jugée « illégale et arbitraire ».
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Le ministère avait exigé que le parti suspende son congrès, en invoquant une décision judiciaire en faveur de Ousmane Gaoual Diallo, ancien cadre de l’UFDG, qui devait être réintégré avant toute procédure élective. Une injonction perçue par la direction du parti comme une ingérence grave dans la vie des formations politiques.
Atteinte aux droits fondamentaux ?
Dans sa déclaration, l’UFDG dénonce une violation manifeste de l’État de droit, des libertés d’association et de réunion, ainsi que de l’autonomie des partis politiques. Elle affirme que ces principes sont pourtant garantis par la Charte de la Transition et la Charte des partis politiques.
En attendant l’issue du recours déposé devant la Cour suprême, le parti appelle ses militants à rester mobilisés et vigilants pour défendre ses droits et préserver les acquis démocratiques en Guinée.
Le congrès UFDG 2025 reste donc en suspens, dans un climat de tension politique et juridique qui pourrait peser lourd sur la suite de la transition guinéenne.
