Des affrontements ont eu lieu à Conakry ce samedi 16 février 2019, ce cei l’occasion du retour en Guinée du principal opposant Celou Dallein Diallo.
L’opposant Celou Dallein Diallo affirme que son véhicule a été pris à partie par des blindés de la police et qu’il a reçu des gaz lacrymogènes à l’intérieur de sa voiture : « Donc, j’ai quitté l’aéroport, tout s’est bien passé. On a parcouru les trois quarts du trajet. Au moment où on atteignait le dernier quart, alors, il y a des blindés de la police qui sont venus s’attaquer à ma voiture, ils ont brisé le pare-chocs arrière, puis celui de devant… la portière, ils vont, ils cognent ma voiture, me jettent des gaz lacrymogènes à l’intérieur. » Une trentaine de personnes ont été blessées lors d’échauffourées avec les forces de l’ordre près de l’aéroport de Conakry, ce samedi 16 février.
Le leader de l’opposition rajoute : « Finalement, indique encore Celou Dallein Diallo, je suis descendu, je les ai interrogés, mais qu’est-ce qu’il y a ? Il n’y a pas eu de sommations, qu’est-ce que vous voulez que je fasse ? Qu’est-ce que vous me voulez ? Vous voulez me tuer ? Et puis, ils n’ont pas répondu, ils ont continué à taper la voiture avec leur engin lourd. Ensuite ils se sont éloignés un peu, ils m’ont jeté le gaz lacrymogène, j’ai perdu connaissance. »
Le ministre de la Sécurité dit s’inscrire en faux avec les déclarations de Celou Dalein Diallo. Jointes par nos soins, les autorités assurent que les forces de police sont intervenues pour calmer les échauffourées entre des badauds et des militants de monsieur Diallo. Elles indiquent qu’un communiqué officiel sur les événements sera publié le lundi 18 février par le ministre de la Sécurité. « Mes militants m’ont pris pour m’envoyer dans le quartier, poursuit l’opposant, me sortir de la grande voie sur laquelle on était et puis j’ai retrouvé mes sens. Voilà un résumé de ce qui s’est passé. Maintenant, je vais naturellement porter plainte, mais maintenant je vais saisir la justice internationale notamment la Cour de justice de la Cédéao parce que trop c’est trop. »