Bah Oury ouvre la voie à une candidature de Mamadi Doumbouya en 2025

À six semaines du référendum constitutionnel prévu le 21 septembre, le Premier ministre Bah Oury a relancé le débat sur…

À six semaines du référendum constitutionnel prévu le 21 septembre, le Premier ministre Bah Oury a relancé le débat sur l’avenir politique du président de la transition, Mamadi Doumbouya. Interrogé par RFI, il a reconnu que le projet de nouvelle Constitution n’excluait pas une candidature du chef de la junte à la future présidentielle.

« Les dispositions qui vont être proposées au peuple par référendum le 21 septembre n’interdisent pas sa candidature », a-t-il déclaré, laissant ainsi la porte ouverte à une entrée en lice de Mamadi Doumbouya en 2025.

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Inquiétudes sur une possible dérive autoritaire

Cette déclaration confirme une hypothèse redoutée depuis des mois par les partis politiques et la société civile : celle d’un maintien du général Doumbouya au pouvoir, en dépit de ses promesses initiales de transition apolitique.

Arrivé au pouvoir par un coup d’État en septembre 2021, Mamadi Doumbouya s’était engagé à rendre le pouvoir aux civils. Mais près de quatre ans plus tard, les élections ont été sans cesse repoussées, et les réformes constitutionnelles semblent désormais taillées sur mesure pour prolonger le pouvoir militaire.

Si Bah Oury affirme que la présidentielle se tiendra fin 2025, les observateurs restent sceptiques. Le référendum de septembre apparaît désormais comme une étape déterminante, non seulement pour refonder les institutions, mais aussi pour éclaircir les ambitions politiques du général Doumbouya.

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