Face à la presse samedi dernier, le procureur général près de la Cour d’appel de Conakry a indiqué que les cas de flagrants enregistrés au cours des violences post-électorales à Conakry et dans plusieurs autres villes du pays vont être jugés dès la semaine prochaine.
Par ailleurs, le procureur a indiqué que cinq personnes dont un imam ont été interpellées en lien avec le sabotage et l’attaque du train minéralier de Fria qui ont entraîné la mort de trois gendarmes, un militaire et un civil.
« Les enquêtes sont en cours à la brigade de recherches de Matam. A cet égard, cinq personnes ont été interpellées dont un imam en possession des pièces du train », a indiqué le procureur général au cours du point de presse animé en compagnie des procureurs des tribunaux de première instance de Kaloum, Dixinn et Mafanco, et celui du tribunal militaire.
Le fait s’étant déroulé à Sonfonia, dans la commune de Ratoma, les cinq personnes seront certainement jugées par le tribunal de première instance de Dixinn.
« En outre, selon les informations en notre possession, plusieurs autres personnes ont été interpellées en possession de diverses armes à feu dont elles auraient fait usage », a déclaré le procureur général.