CONAKRY – Le bulletin de notes est en légère amélioration, mais le classement continental, lui, reste immuable. Ce vendredi 17 octobre, la FIFA a publié son nouveau classement mondial, dans lequel la Guinée a gagné une précieuse place, passant du 81e au 80e rang mondial. Une timide progression qui ne lui permet toutefois pas de franchir un palier en Afrique, où le Syli national se maintient à la 16e place.
Cette consolidation discrète fait suite aux derniers soubresauts des éliminatoires. Une victoire arrachée au Mozambique (1-2) suivie d’un partage des points au Botswana (2-2) ont offert au Syli les points nécessaires pour cette légère ascension. Un souffle positif, porté par l’ère naissante du sélectionneur portugais Paulo Duarte.
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L’ère Duarte, un vent d’optimisme
Depuis sa nomination en août 2025, le technicien a insufflé une stabilité saluée par les observateurs. Son bilan à la tête de la sélection est, pour l’heure, sans faute : quatre matchs, deux victoires, deux nuls. Avec une attaque qui a produit sept buts pour une défence n’en ayant concédé que trois, l’équipe affiche un visage plus solide et organisé.
Ces résultats, bien qu’insuffisants pour qualifier la Guinée pour la CAN 2025 ou la Coupe du Monde 2026, ont le mérite de poser des bases. Ils redonnent une crédibilité sportive à une sélection qui naviguait, ces derniers temps, dans les eaux troubles des désillusions.
L’avenir se jouera en amical
Avec l’élimination actée des grands rendez-vous continentaux et mondiaux, la Guinée devra maintenant se tourner vers l’avenir. La prochaine fenêtre internationale de novembre sera l’occasion de poursuivre la reconstruction. La Fédération guinéenne de football (FGF) planifierait une série de matchs amicaux, même si, à ce stade, le calendrier officiel reste en attente de communication.
Pour Paulo Duarte et ses hommes, ces rencontres seront cruciales. Elles permettront de peaufiner un collectif, d’intégrer de nouveaux talents et de continuer à grappiller des places au classement FIFA. L’objectif est clair : préparer l’avenir et, surtout, reconquérir une place parmi l’élite du football africain, dont le Syli national semble pour l’instant tenu à distance.
