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Guinée-Botswana : Paulo Duarte rêve encore de victoire malgré l’élimination

Le stade Mohammed-V aura des airs de laboratoire, ce mardi. Face au Botswana, le Syli National jouera l'honneur, rien de…

Le stade Mohammed-V aura des airs de laboratoire, ce mardi. Face au Botswana, le Syli National jouera l’honneur, rien de plus. La Guinée, éliminée de la course au Mondial 2026, dispute sa dernière sortie officielle. Pour Paulo Duarte, c’est bien plus qu’un match de consolation : une pierre de plus dans l’édifice qu’il tente de construire.

« C’est un match que nous cherchons à gagner encore, un match pour reprendre confiance », a déclaré le sélectionneur portugais lors de sa conférence de presse. Les mots sonnent comme une profession de foi. Dans ses yeux, on lit cette détermination intacte qui caractérise les bâtisseurs.

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Le rêve inachevé d’un technicien obstiné

Malgré l’échec des éliminatoires, Duarte n’a pas renoncé à son ambition. « Être invincible, c’est ce qu’on veut », lance-t-il, comme on jette un défi à l’avenir. Son projet dépasse le cadre de cette rencontre : « Continuer à faire de la Guinée l’une des dix meilleures équipes d’Afrique. »

Le chemin sera long, il en a conscience. « On n’a encore rien gagné », tempère-t-il, rappelant que les victoires amicales ne font pas les grandes équipes. Sa philosophie tient en une phrase : « Il faut profiter de la victoire sans avoir la grosse tête et sans perdre les pieds sur terre. »

Une reconstruction sur la durée

Ce match contre le Botswana s’inscrit dans une vision plus large. Duarte veut forger un état d’esprit, créer une culture de gagnants. « J’espère que les joueurs continueront à cultiver cet esprit de victoire, cet esprit de combattant », insiste-t-il.

Quelques changements sont attendus dans le onze de départ. Le sélectionneur profitera de cette rencontre sans pression pour tester de nouvelles options, donner du temps de jeu, affiner sa tactique. Chaque décision s’inscrit dans une logique de long terme.

L’humilité comme credo

« Nous devons continuer avec la même humilité, la même ambition », répète Duarte, conscient que la reconstruction du Syli National ne se fera pas en un match. Les obstacles sont nombreux, les défis immenses.

Demain, à Casablanca, se jouera bien plus qu’un simple match amical. Se jouera la crédibilité d’un projet, la foi d’un technicien, et l’avenir d’une sélection qui cherche encore son rang parmi l’élite africaine. La victoire serait un baume, mais Paulo Duarte vise plus loin : la transformation durable d’un football en quête de renaissance.

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