Sharm El-Sheikh – La station balnéaire égyptienne est devenue, cette semaine, le théâtre d’un événement diplomatique d’une ampleur historique. Après quatre jours de négociations indirectes, Israël et le Hamas ont accepté la première phase du plan de paix proposé par Donald Trump, avec l’appui décisif de l’Égypte et du Qatar.
Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a qualifié l’accord de « tournant majeur », annonçant que les combats cesseront officiellement dès la signature du texte, prévue jeudi à Sharm El-Sheikh, en présence de Donald Trump. L’objectif est clair : mettre fin à deux années de conflit dévastateur, libérer les otages et permettre le retour progressif des déplacés.
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L’échange d’otages est l’un des points les plus sensibles : 20 otages encore vivants détenus par le Hamas seront libérés contre près de 2 000 prisonniers palestiniens en Israël. Ce mécanisme devrait être exécuté dans les 72 heures suivant la signature de l’accord.
Le cessez-le-feu prévoit également un retrait israélien progressif, la réintroduction massive d’aide humanitaire – 400 camions par jour au minimum –, et la création des conditions pour la reconstruction et la stabilité régionale.
Malgré les annonces, la situation reste fragile : la Défense civile de Gaza a signalé des frappes israéliennes après l’annonce de l’accord, et les deux parties maintiennent leurs revendications sur le contrôle et le désarmement.
Pour la communauté internationale, cet accord représente une opportunité unique de transformer la diplomatie en résultats concrets pour les populations de Gaza. La signature officielle pourrait, selon Donald Trump, permettre le retour de tous les otages dès lundi, offrant une rare lueur d’espoir dans un conflit qui a coûté la vie à des dizaines de milliers de civils.
