Le procès en appel d’Ibrahima Kourouma, ancien ministre de l’Enseignement préuniversitaire, s’est brièvement ouvert ce mardi 29 juillet 2025 devant la chambre des appels de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF). Mais l’audience a tourné court.
Dès l’ouverture, le président de la Cour a constaté l’absence de l’agent judiciaire de l’État, pourtant cité comme partie civile. Face à cette situation, le parquet a été immédiatement interpellé.
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Le parquet sollicite un renvoi, la Défense dénonce
Prenant la parole, le procureur spécial Aly Touré a précisé que la citation avait bien été faite. « J’ai même contacté l’un des agents judiciaires. Il m’a indiqué qu’il n’était pas à Conakry. Le second, qui s’y trouve, ne s’est pas présenté. J’ignore les raisons de son absence », a-t-il expliqué, avant de demander un renvoi de l’audience.
Du côté de la Défense, l’absence de la partie civile a été vivement critiquée. Les avocats ont rappelé que l’audience se tenait à la veille des congés judiciaires. Ils ont également exprimé leur inquiétude concernant la détention prolongée de leur client, demandant un renvoi contradictoire pour garantir la présence de toutes les parties.
Nouvelle date fixée au 7 octobre 2025
Après avoir entendu les arguments, le juge Francis Kova Zoumanigui a décidé de renvoyer l’affaire au mardi 7 octobre 2025. Ce report doit permettre une citation régulière de la partie civile.
Pour mémoire, Ibrahima Kourouma avait été condamné en première instance à quatre ans de prison ferme et à une amende de trois milliards de francs guinéens pour enrichissement illicite.
