Par la lettre n°026 du ministère de la Ville et de l’Aménagement du territoire en date du 08 avril 2021 adressée au secrétariat général des affaires religieuses avec objet: fermeture des cimetières de Kaporo-rails, le FNDC dénonce un plan machiavélique élaboré par le dictateur Alpha Condé destiné à effacer les traces de ses crimes des dernières années au moment où le Bureau de la Procureure de la Cour Pénale Internationale (CPI) a déjà ouvert un examen préliminaire sur un signalement du FNDC depuis 2020.
Le cimetière de Bambeto visé par cette opération est l’endroit où sont enterrés la plupart des jeunes tués par la milice du tyran Alpha Condé.
Le FNDC rappelle que le cimetière de Bambeto constitue une preuve matérielle de tous les crimes du dictateur Alpha Condé et de son régime. C’est un des symboles vivants de tout ce qu’il y a d’abject, de répugnant et d’ignoble chez ce dictateur qui a prétendu pendant des décennies se battre pour la démocratie et l’État de droit.
La fermeture de ce cimetière par Alpha Condé et l’éparpillement des restes des victimes de ses répressions sanguinaires constituent le moyen le plus sûr de dissimuler ses atrocités.
Cette démarche prouve que le dictateur a peur des conséquences de ses actes malgré la fausse impression qu’il donne. Il se rend compte qu’en dépit de la négation de ces crimes par certains de ses sbires, les traces sont encore là, bien visibles. Mais sait-il que l’époque que nous vivons est différente de l’époque des temps anciens et que tous les crimes qu’il a perpétrés sont soigneusement documentés et gardés en sécurité ?
Le FNDC rassure le dictateur et sa bande que fermer le cimetière de Bambeto et déplacer des ossements humains ne les feront pas échapper à leur responsabilité. Alpha Condé rendra compte de ses actes, de même que tous les individus qui l’ont aidé et soutenu dans cette entreprise démoniaque. Qu’il ne se trompe guère.
La Coordination nationale du FNDC informe l’opinion et rassure les militants pro-démocratie et les familles des victimes que le Cabinet de maitre William Bourdon (conseil du FNDC pour la CPI) vient de saisir la section de la CPI en charge des preuves et informations, la Commission de l’Union Européenne, le Haut-commissariat aux Droits de l’Homme, le Secrétariat d’Etat des États-Unis, le Quai d’Orsay, et le Bureau du Secrétaire Général des Nations Unies sur la démarche délibérée du dictateur Alpha Condé.
Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !
Conakry, le 19 avril 2021