Le ministre des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique, Sanoussy Bantama Sow a réitéré ce lundi 8 avril, son appel à la mobilisation des Guinéens pour la réussite du CAN 2025 en Guinée.
Face aux hommes des médias ce lundi 8 avril, dans un réceptif hotelier de la place, le ministre des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique, Sanoussy Bantama Sow a vanté les acquis de son département depuis l’arrivée du président Alpha Condé au pouvoir. « Il faut dire que la 3ème république a réussi à accélérer de façon significative, le développement dans le secteur des sports et de la culture à travers le renforcement des capacités institutionnelles et structurelles. Le budget du Ministère est passé de 0.47% du BND en 2012 à 0.97% en 2018. La projection en 2020 est estimée à 1% », a-t-il déclaré.
Le patron du département des sports a soutenu que des problèmes de leadership doivent être écartés pour l’intérêt du sport guinéen. « Ce qui est important dans ce comité à mon avis, ce n’est pas la présence de Paul ou de Pierre, mais plutôt de l’objectif à atteindre. Aujourd’hui, tous les Guinéens devraient se donner la main pour l’atteinte des objectifs. Ces objectifs, c’est la réalisation des infrastructures. On ne parlera jamais du développement du sport sans infrastructures », a-t-il lancé. Prenant l’exemple sur le Burkina Faso et d’autres pays de la sous-région, le chef de département des sports a indiqué que la Guinée pourra bel et bien organiser cette compétition. « Le Burkina Faso a organisé, le Mali et aussi le Sénégal, la Guinée va organiser la Coupe d’Afrique des Nations. Ce n’est pas un problème de Bantama ou de Paul ou Pierre, c’est une volonté politique. Formons une union sacrée pour obliger les politiques à réaliser les infrastructures en Guinée. Personne ne doit imaginer que la Guinée ne peut pas organiser la CAN », a-t-il mentionné avec insistance.
Sur le plan sportif, le ministre a soutenu que son département et ses prédécesseurs ont fait d’énormes efforts au niveau des disciplines sportives. « On dénombre actuellement 33 fédérations sportives nationales contre 19 en 2010 à nos jours, 14 nouvelles associations se sont constituées en fédération, fruit de la stratégie de promotion et de démocratisation du sport à la base. En ce qui concerne le football, l’environnement s’est suffisamment assaini ces dernières années avec la création des deux ligues dont l’une professionnelle et l’autre amateur. Pour un meilleur financement des activités sportives à la base, le gouvernement de la 3èmerépublique a rendu opérationnel le Fonds d’Aide au Développement du Sport (FADES). Dans la politique de reconversion des anciens sportifs, 100 anciens footballeurs ont été engagés à la fonction publique pour services rendus à la nation », dit-il.
Avant de boucler son intervention, le patron du département des sports, de la culture et du patrimoine historique a prôné la place que représentaient les sports et la culture sous la première république. « Le sport et la culture sous la première république ont été des facteurs de cohésion et d’unité nationale ainsi que de rayonnement à l’échelle internationale. Je citerais en exemple le Bembeya Jazz, les Ballets Africains, le Hafia Football Club, Kouyaté Sory Kandia, les Amazones de Guinée, premier orchestre féminin d’Afrique… »