Le député Cellou Baldé issu de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG)- a déclaré récemment que son parti n’a aucun problème avec l’organisation des législatives avant fin 2019.
Répliquant aux propos du chef de la majorité présidentielle Amadou Damaro Camara qui a dit que ce sont ceux qui vont échouer à ces échéances électorales qui pensent que cette annonce n’est pas une bonne nouvelle, Cellou réplique que la peur est plutôt dans le camp de ceux qui ont été sanctionnés dans les urnes. « La déclaration du président de la CENI, concernant la tenue des législatives d’ici à fin 2019, il ne l’a pas faite dans la salle de réunion, c’est après nous, devant la presse qu’il a tenu cette déclaration, mais nous elle nous réconforte. Vous savez que depuis longtemps nous avons crié sur tous les toits pour que l’Etat puisse organiser ces élections. L’organisateur des élections en Guinée c’est la commission électorale nationale indépendante avec l’assistance technique de certains départements ministériels notamment celui de l’administration du territoire et de la décentralisation, de la sécurité et bien d’autres, donc qu’il nous livre ses sentiment par rapport à ça, qu’il affirme qu’on pourrait tenir ces élections d’ici à la fin de l’année (…) nous, nous avons dit s’il y a une volonté politique et que les recommandation de l’audit du fichier sont mis en œuvre, que toutes les opérations électorales qui concourent à l’intégrité, qui concourent à la sérénité, à la sincérité et à la transparence du scrutin sont mis en œuvre nous pouvons aller aux élections bien avant la fin de l’année, c’est une déclaration qui va en droite ligne avec nos sentiments, qui nous réconforte nous acteurs politiques », affirme l’honorable Mamadou Cellou Baldé.
Il renchérit en affirmant. « Je ne sais même pas de quoi il veut parler. Aujourd’hui, s’il y a des gens qui ont peur, ce sont ceux qui ont été sanctionnés dans les urnes lors des élections communales. Vous savez que le RPG arc-en-ciel a carrément perdu dans les urnes, cette fois-ci ils n’ont pas pu voler, ils ont utilisé le gangstérisme électoral en utilisant la force publique comme le cas à Matoto, à Ouré-Kaba et Kindia. A Motota ce n’est pas un maire qui est là-bas c’est un sous-préfet, Tos n’a pas été élu. Le Rpg a été battu à plate couture par l’UFDG dans les urnes. S’il y a quelqu’un qui a peur aujourd’hui des échéances c’est bien le RPG et non pas nous » Vu les résultats enregistrés par le parti de Cellou Dalein lors des communales, le député uninominal de Labé dit être confiant que l’exploit va être réédité aux élections législatives de cette année.