Le gouvernement sud-africain a appelĂ© mercredi les crĂ©anciers Ă soutenir un plan visant Ă sauver la compagnie aĂ©rienne nationale South African Airways d’une Ă©ventuelle faillite.Le ministère des Entreprises publiques a dĂ©clarĂ© que « l’approbation du plan de sauvetage de l’entreprise aiderait les crĂ©anciers et les employĂ©s Ă ĂŞtre les co-crĂ©ateurs d’une nouvelle compagnie aĂ©rienne », avant le vote de jeudi pour approuver un plan de sauvetage pour la South African Airlines (SAA) Ă court de liquiditĂ©s.
 Selon le plan de sauvetage, le gouvernement doit trouver un financement de 6 milliards de dollars US pour restructurer SAA.
 L’argent serait utilisĂ© pour rembourser les crĂ©anciers et les 3 000 travailleurs qui devraient ĂŞtre licenciĂ©s.
 Les crĂ©anciers doivent voter jeudi sur le nouveau plan de restructuration. Toutefois, l’un des crĂ©anciers – la compagnie aĂ©rienne privĂ©e South African Airlink – a saisi la justice mercredi pour tenter d’empĂŞcher le vote d’avoir lieu.
 Le plan a été publié la semaine dernière par les administrateurs de la compagnie aérienne publique SAA, après de longs retards dus à des querelles avec le gouvernement et les 4000 travailleurs de la compagnie aérienne qui sont confrontés à des licenciements massifs.
 Le gouvernement a fait pression sur les administrateurs pour qu’ils sauvent la compagnie aĂ©rienne sous une forme ou une autre, mĂŞme si elle n’a rĂ©alisĂ© aucun bĂ©nĂ©fice depuis 2011 et a survĂ©cu grâce Ă des plans de sauvetage de l’État pour la maintenir Ă flot.
 Le plan de sauvetage prévoit également une réduction de la flotte de SAA, une mesure qui est déjà en cours car la majeure partie de la flotte de la compagnie aérienne était louée.
 Comme prĂ©vu, les syndicats de la compagnie aĂ©rienne se sont opposĂ©s au plan de sauvetage en raison des suppressions d’emplois massives prĂ©vues, menaçant de poursuivre la compagnie en justice pour faire cesser les licenciements.