a Féguifoot nomme les nouveaux membres de la Commission des Arbitres

CONAKRY – Dans un communiqué officiel rendu public ce mercredi 29 octobre 2025, le président de la Fédération Guinéenne de Football (Féguifoot), Sory Doumbouya, a dévoilé la nouvelle composition de la Commission des Arbitres (CA), un organe clé chargé de la gestion, de la supervision et du développement de l’arbitrage national.

Cette décision s’inscrit dans le cadre du renouvellement des instances techniques de la fédération et repose sur des considérations juridiques et institutionnelles. La nouvelle équipe se compose de :

  • Président : Bangaly KONATÉ

  • Vice-président : Ibrahima Sory SOW

  • Membres :

    • Fantagbè KABA – Chargée de l’Arbitrage Féminin

    • Joseph HABA – Chargé des Relations avec les CRA

    • Aboubacar Demba SANKHON – Chargé des Relations avec les Anciens Arbitres

    • Marliatou DIALLO – Chargée de l’Organisation et Logistique

    • Aïssata Inter KEITA – Chargée des Relations Extérieures

Cette composition, mêlant figures expérimentées et nouveaux visages, traduit la volonté de la Féguifoot d’apporter un souffle nouveau à l’arbitrage guinéen, longtemps critiqué pour son manque de rigueur et de professionnalisme dans certaines compétitions nationales.

Le président Sory Doumbouya a rappelé que cette décision « abroge toutes dispositions antérieures contraires » et qu’elle « prend effet à compter de sa date de signature », soulignant la continuité des réformes engagées depuis plusieurs mois par l’exécutif fédéral.

L’objectif est clair : renforcer la crédibilité de l’arbitrage guinéen, professionnaliser ses structures et assurer une meilleure représentation des femmes et des anciens arbitres au sein des organes décisionnels, pour répondre aux exigences d’équité et de transparence dans toutes les compétitions nationales.

Londres 2026 : l’Afrique brille au centenaire du tennis de table mondial

Un siècle s’est écoulé, mais l’appel résonne toujours. Londres, berceau oublié d’une discipline née sur les tables de salon, s’apprête à renouer avec son héritage. Du 28 avril au 10 mai 2026, la capitale britannique ne se contentera pas d’accueillir un championnat du monde. Elle orchestrera la célébration du centenaire de la Fédération internationale de tennis de table, un retour aux sources chargé d’une émotion particulière.

Sur les soixante-quatre équipes qui s’affronteront, un contingent africain, étoffé et ambitieux, attirera tous les regards. Huit nations porteront les espoirs du continent chez les hommes, et huit autres chez les femmes. De l’Égypte, puissance traditionnelle, au Bénin et au Togo, révélations montantes, en passant par le Nigeria et l’Algérie, le tennis de table africain a gagné ses lettres de noblesse. Cette moisson de qualifiés, issue des Championnats d’Afrique 2025 à Tunis, est plus qu’une simple participation. C’est l’affirmation d’une vitalité nouvelle.

La longue route vers le berceau

Pour atteindre ce jubilé historique, le chemin fut long. Cinquante-deux équipes ont décroché leur billet par la voie royale des championnats continentaux. Onze autres, les plus aguerries au regard du classement mondial de novembre 2025, viendront compléter un tableau d’honneur. Chaque nation, qu’elle soit habituée des sommets ou nouvelle venue, écrira une page de cette édition exceptionnelle.

L’Afrique, terre de renaissance

Ce retour à Londres est bien plus qu’un hommage. C’est un symbole fort de la globalisation d’un sport qui, parti d’Angleterre, a conquis la planète. La forte représentation africaine en est la preuve la plus éclatante. Alors que la petite balle blanche s’apprête à souffler ses cent bougies là où tout a commencé, elle le fera avec un parfum d’Afrique, promesse d’un avenir où les continents se partagent la lumière. Le cercle se referme, mais l’histoire, elle, ne fait que recommencer.

Classement FIFA : Le Syli National grimpe, mais reste 16e en Afrique

CONAKRY – Le bulletin de notes est en légère amélioration, mais le classement continental, lui, reste immuable. Ce vendredi 17 octobre, la FIFA a publié son nouveau classement mondial, dans lequel la Guinée a gagné une précieuse place, passant du 81e au 80e rang mondial. Une timide progression qui ne lui permet toutefois pas de franchir un palier en Afrique, où le Syli national se maintient à la 16e place.

Cette consolidation discrète fait suite aux derniers soubresauts des éliminatoires. Une victoire arrachée au Mozambique (1-2) suivie d’un partage des points au Botswana (2-2) ont offert au Syli les points nécessaires pour cette légère ascension. Un souffle positif, porté par l’ère naissante du sélectionneur portugais Paulo Duarte.

L’ère Duarte, un vent d’optimisme

Depuis sa nomination en août 2025, le technicien a insufflé une stabilité saluée par les observateurs. Son bilan à la tête de la sélection est, pour l’heure, sans faute : quatre matchs, deux victoires, deux nuls. Avec une attaque qui a produit sept buts pour une défence n’en ayant concédé que trois, l’équipe affiche un visage plus solide et organisé.

Ces résultats, bien qu’insuffisants pour qualifier la Guinée pour la CAN 2025 ou la Coupe du Monde 2026, ont le mérite de poser des bases. Ils redonnent une crédibilité sportive à une sélection qui naviguait, ces derniers temps, dans les eaux troubles des désillusions.

L’avenir se jouera en amical

Avec l’élimination actée des grands rendez-vous continentaux et mondiaux, la Guinée devra maintenant se tourner vers l’avenir. La prochaine fenêtre internationale de novembre sera l’occasion de poursuivre la reconstruction. La Fédération guinéenne de football (FGF) planifierait une série de matchs amicaux, même si, à ce stade, le calendrier officiel reste en attente de communication.

Pour Paulo Duarte et ses hommes, ces rencontres seront cruciales. Elles permettront de peaufiner un collectif, d’intégrer de nouveaux talents et de continuer à grappiller des places au classement FIFA. L’objectif est clair : préparer l’avenir et, surtout, reconquérir une place parmi l’élite du football africain, dont le Syli national semble pour l’instant tenu à distance.

Guinée-Botswana : Paulo Duarte rêve encore de victoire malgré l’élimination

Le stade Mohammed-V aura des airs de laboratoire, ce mardi. Face au Botswana, le Syli National jouera l’honneur, rien de plus. La Guinée, éliminée de la course au Mondial 2026, dispute sa dernière sortie officielle. Pour Paulo Duarte, c’est bien plus qu’un match de consolation : une pierre de plus dans l’édifice qu’il tente de construire.

« C’est un match que nous cherchons à gagner encore, un match pour reprendre confiance », a déclaré le sélectionneur portugais lors de sa conférence de presse. Les mots sonnent comme une profession de foi. Dans ses yeux, on lit cette détermination intacte qui caractérise les bâtisseurs.

Le rêve inachevé d’un technicien obstiné

Malgré l’échec des éliminatoires, Duarte n’a pas renoncé à son ambition. « Être invincible, c’est ce qu’on veut », lance-t-il, comme on jette un défi à l’avenir. Son projet dépasse le cadre de cette rencontre : « Continuer à faire de la Guinée l’une des dix meilleures équipes d’Afrique. »

Le chemin sera long, il en a conscience. « On n’a encore rien gagné », tempère-t-il, rappelant que les victoires amicales ne font pas les grandes équipes. Sa philosophie tient en une phrase : « Il faut profiter de la victoire sans avoir la grosse tête et sans perdre les pieds sur terre. »

Une reconstruction sur la durée

Ce match contre le Botswana s’inscrit dans une vision plus large. Duarte veut forger un état d’esprit, créer une culture de gagnants. « J’espère que les joueurs continueront à cultiver cet esprit de victoire, cet esprit de combattant », insiste-t-il.

Quelques changements sont attendus dans le onze de départ. Le sélectionneur profitera de cette rencontre sans pression pour tester de nouvelles options, donner du temps de jeu, affiner sa tactique. Chaque décision s’inscrit dans une logique de long terme.

L’humilité comme credo

« Nous devons continuer avec la même humilité, la même ambition », répète Duarte, conscient que la reconstruction du Syli National ne se fera pas en un match. Les obstacles sont nombreux, les défis immenses.

Demain, à Casablanca, se jouera bien plus qu’un simple match amical. Se jouera la crédibilité d’un projet, la foi d’un technicien, et l’avenir d’une sélection qui cherche encore son rang parmi l’élite africaine. La victoire serait un baume, mais Paulo Duarte vise plus loin : la transformation durable d’un football en quête de renaissance.

Guinée-Mozambique : le Syli national en stage à Maputo sans Diakhaby ni Sylla

MAPUTO – La course à la qualification pour la Coupe du monde 2026 entre dans sa phase décisive. Le Syli national a entamé, ce lundi, son stage de préparation à Maputo, où il affrontera le Mozambique jeudi prochain dans le cadre des éliminatoires.

Une préparation sous tension

Dix-sept joueurs, dont la star Serhou Guirassy (Borussia Dortmund), ont déjà rejoint le camp de base de la sélection. Le reste de l’effectif est attendu dans les prochaines heures afin de finaliser la préparation de ce match décisif.

Cependant, la Fédération guinéenne de football (FGF) a confirmé deux absences majeures : le défenseur central Mouctar Diakhaby et le capitaine Issiaga Sylla. Le premier s’est blessé aux ischio-jambiers avec Valence, tandis que le second est indisponible après une blessure avec son club grec, Astéras Tripolis.

Pour compenser ces forfaits, le sélectionneur Paulo Duarte a convoqué en urgence Mohamed Ali Camara (SC Ashdod) et Sahmkou Diaby Camara (MFK Karviná). Les deux renforts doivent rejoindre le groupe à Maputo dans les plus brefs délais.

Deux matchs pour croire encore à la qualification

Ces deux dernières journées des éliminatoires seront déterminantes. Après le Mozambique, la Guinée affrontera le Botswana, le 14 octobre à Casablanca.

Actuellement quatrième du groupe G avec 11 points, le Syli national reste en course pour la qualification. Il accuse toutefois quatre points de retard sur le Mozambique et l’Ouganda (15 points chacun). L’Algérie, déjà qualifiée, domine le groupe avec 19 points.

Pour Paulo Duarte, ces deux matchs représentent une occasion de confirmer les progrès observés depuis sa prise de fonction. Après une victoire contre la Somalie et un nul face à l’Algérie, le technicien portugais espère deux prestations sans faute pour garder vivante la flamme de la qualification.

Trionda : le ballon high-tech qui fera vibrer le Mondial 2026

NEW YORK – La magie du football mondial a désormais un nouveau gardien. La FIFA a officiellement présenté jeudi « Trionda », le ballon qui roulera lors de la Coupe du monde 2026. Conçu par Adidas, ce bijou technologique incarne l’esprit de la première édition organisée à trois. Le Canada, les États-Unis et le Mexique partagent en effet l’honneur d’accueillir le plus grand Mondial de l’histoire.

Un design qui unit trois nations

Trionda, librement traduit de l’espagnol par « trois vagues », symbolise l’ADN de cette compétition historique. Son design audacieux combine le rouge, le vert et le bleu dans des panneaux ondulés formant un triangle central. Les symboles nationaux y apparaissent discrètement : la feuille d’érable canadienne, l’aigle mexicain et les étoiles américaines. Le tout est rehaussé de dorures qui rappellent le prestigieux trophée.

Une révolution technologique pour le jeu

Au-delà de l’esthétique, Trionda incarne un bond technologique. Équipé d’un capteur de mouvement 500 Hz, il transmet en temps réel des données sur sa position et sa trajectoire. Relié directement au système d’assistance vidéo (VAR), il promet de transformer les décisions liées aux hors-jeu et aux actions litigieuses.

« Je suis fier et heureux de vous présenter Trionda », a déclaré Gianni Infantino, président de la FIFA. « Cette nouvelle création d’Adidas symbolise l’unité et la passion des trois pays hôtes. »

Les innovations ne s’arrêtent pas là. Des coutures profondes assurent une meilleure stabilité en vol. En outre, des icônes en relief renforcent l’adhérence par temps humide. Ces détails devraient offrir aux stars mondiales des performances optimales du 11 juin au 19 juillet 2026.

Alors que seules 18 nations sur 48 sont déjà qualifiées, le tirage au sort final prévu le 5 décembre à Washington suscite l’impatience. Avec la présentation de Trionda, la fièvre mondiale monte déjà : un ballon, trois nations et l’espoir de millions de fans.

Syli National : la Guinée joue sa qualification en octobre, dernier arrêt avant le Mondial

L’ultime ligne droite s’annonce périlleuse, mais la lumière est encore au bout du tunnel. La Fédération guinéenne de football (FGF) a officialisé, le dimanche 21 septembre, le calendrier des deux derniers matches des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 pour le Syli National. Deux rencontres décisives qui se joueront en octobre, loin des terres guinéennes, mais avec, en ligne de mire, une qualification qui tiendrait du miracle maîtrisé.

Le jeudi 9 octobre à 16h GMT, la Guinée se rendra au stade Zimpeto de Maputo pour affronter le Mozambique. Quatre jours plus tard, le mardi 14 octobre, elle retrouvera le Botswana au stade Mohamed V de Casablanca – une enceinte marocaine qui sert une nouvelle fois de terre d’accueil provisoire, en l’absence de stade homologué en Guinée.

Une revanche à prendre

Chacune de ces confrontations porte en elle un goût de revanche. À l’aller, le Syli s’était incliné 1-0 face aux Mambas mozambicains, avant de subir la loi des Zèbres botswanais sur le même score. Des défaites cuisantes qui pèsent lourd dans la balance aujourd’hui.

Pourtant, rien n’est encore joué. Avec 11 points, la Guinée occupe certes la 4ᵉ place du groupe G, mais elle n’est qu’à quatre petites unités du Mozambique et de l’Ouganda, deuxièmes avec 15 points. L’Algérie, leader avec 19 points, n’est plus qu’à une victoire du Mondial. Mathématiquement, tout reste possible – à condition d’empocher six points sur six et de bénéficier de faux pas des concurrents.

Casablanca, maison loin de la maison

Pour la deuxième fois consécutive, le Syli jouera son match « à domicile » à Casablanca. Une situation qui interroge sur l’état des infrastructures sportives guinéennes, mais qui a au moins un avantage : les joueurs évolueront sur une pelouse de qualité, devant un public africain acquis à leur cause.

La FGF n’a pas encore communiqué sur la date et le lieu du regroupement des joueurs. Mais une chose est sûre : le sélectionneur devra composer avec l’urgence et l’absence de véritable ancrage territorial. Un handicap de plus à surmonter.

La foi ou le naufrage

En octobre, le Syli National ne jouera pas que pour les points. Il jouera pour l’honneur d’un pays qui croit toujours au football comme vecteur de fierté nationale. Il jouera pour éviter l’élimination sèche, sans recours.

La tâche est immense, mais le scénario du exploit reste écrit dans les étoiles. Et si l’Algérie a presque fait son trou, la deuxième place, elle, se dispute encore. Alors, en Guinée, on retient son souffle. On croise les doigts. Et on se dit que, parfois, le football réserve des surprises là où on ne les attend plus.

Éliminatoires Coupe du Monde 2026 : le Syli National dompte la Somalie à Kampala

Sous les projecteurs du Mandela National Stadium de Kampala, le Syli National de Guinée a livré une partition maîtrisée ce jeudi, s’imposant avec autorité face à la Somalie (3-0). Un succès net qui entretient l’espoir dans la course aux éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, même si l’Algérie reste solidement accrochée à la première place du groupe G.

Guirassy ouvre la voie

La Guinée a pris le contrôle dès la première période. À la 22e minute, Serhou Guirassy a débloqué la situation, concrétisant une domination nette des hommes de Kaba Diawara. Tranchants dans leurs attaques, les Guinéens ont imposé leur rythme sans jamais laisser les Somaliens respirer.

Un coup de pouce et un finish parfait

Au retour des vestiaires, la pression guinéenne s’est intensifiée. Elle a fini par provoquer un but contre son camp de Faisal Othman (64e), symbole de la fébrilité somalienne. La Somalie a bien tenté de réagir en fin de rencontre, mais le gardien du Syli a repoussé avec autorité une frappe dangereuse à la 85e minute.

Dans le temps additionnel, la Guinée a définitivement scellé son succès. Ousmane Camara (90+3), au terme d’une belle action collective, a inscrit le troisième but, ponctuant une soirée réussie.

Une victoire, mais un groupe toujours dominé par l’Algérie

Avec ces trois points, la Guinée totalise désormais 10 unités. Toutefois, les hommes de Kaba Diawara restent distancés par l’Algérie, solide leader du groupe G avec 18 points. La route vers la Coupe du Monde 2026 s’annonce encore longue, mais le Syli peut s’appuyer sur cette prestation convaincante pour continuer à croire.

Syli National : deux forfaits et deux renforts avant la Somalie

Le Syli national a posé ses valises à Kampala, en Ouganda, pour préparer les 7ᵉ et 8ᵉ journées des éliminatoires du Mondial 2026. Un premier contingent de six joueurs a rejoint le quartier général de l’équipe ce lundi : Morlaye Sylla, Dembo Sylla, Balla Moussa Conté, Mory Konaté, Madiou Keïta et Seckou Oumar Sylla.

Ces arrivées portent à huit le nombre de joueurs déjà présents, avec les deux locaux Alhassane Bangoura et Aboubacar Bachir Bangoura. Le reste du groupe, dont Serhou Guirassy, est attendu dans la nuit de lundi à mardi.

Deux forfaits confirmés, deux renforts appelés

La FEGUIFOOT a annoncé deux absences majeures :

  • Mohamed Aly Camara (Maccabi Tel Aviv) pour raisons familiales.

  • Ibrahima Sory Bangoura (KRC Genk), blessé à la cheville.

Pour combler ces vides, le sélectionneur Paulo Duarte a fait appel à deux renforts :

  • Camara Ousmane (FC Astana, Kazakhstan)

  • Camara Ibrahima (Radomiak, Pologne)

Les deux joueurs rejoindront l’équipe dans les prochaines heures.

Objectif : Mondial 2026

Le programme du Syli national Mondial 2026 est clair : affronter la Somalie vendredi au stade Nelson Mandela de Kampala, puis recevoir l’Algérie à Casablanca trois jours plus tard.

Ces deux rendez-vous décisifs pourraient rapprocher la Guinée d’une qualification historique pour la Coupe du monde 2026.

Paulo Duarte nommé sélectionneur du Syli National : un nouveau souffle pour la Guinée

La Fédération guinéenne de football (FGF) a officialisé, lundi 11 août 2025, la nomination de Paulo Jorge Rebelo Duarte comme nouveau sélectionneur de l’équipe nationale A de Guinée. Cette décision, prise en collaboration avec le Ministère des Sports, s’inscrit dans un vaste plan de restructuration du Syli National lancé depuis juin dernier.

La présentation officielle de l’entraîneur portugais, âgé de 56 ans, est prévue mardi 12 août 2025 lors d’une conférence de presse.

Un entraîneur expérimenté sur le continent africain

Paulo Duarte n’est pas un novice en Afrique. Il a déjà dirigé le Burkina Faso (2007-2012, 2015-2016), le Gabon (2013-2014) et plus récemment le Togo (2021-2024). Passé par le club saoudien Al-Kholood en 2024, il revient sur la scène internationale avec une mission claire : qualifier la Guinée pour la Coupe du Monde 2026.

Les prochains défis sont imminents : deux matchs décisifs en septembre 2025 contre la Somalie et l’Algérie dans le cadre des éliminatoires.

Cette nomination, issue d’un appel à candidatures ayant attiré 62 dossiers, marque une étape clé pour la FGF. L’objectif est clair : insuffler un nouveau souffle au football guinéen et hisser le Syli National parmi les meilleures sélections africaines.

Afrobasket U16 2025 : Conakry, capitale de la jeunesse Africaine

La ville de Conakry vibre au rythme du basketball africain depuis ce vendredi 18 juillet 2025, avec le lancement officiel des tournois qualificatifs U16 de l’Afrobasket 2025 pour la zone 2.

Un événement majeur qui rassemble de jeunes espoirs venus de Gambie, Guinée-Bissau, Mauritanie et Sierra Leone, avec en ligne de mire une qualification pour la phase finale du tournoi continental.

Un tremplin pour les champions de demain

Présent lors de la cérémonie d’ouverture, le président de la zone 2 de FIBA Afrique a salué l’engagement de la Guinée. Il a souligné que ce tournoi représente bien plus qu’une compétition : c’est un tremplin vers l’élite du basketball mondial, une école de vie et de valeurs, et une vitrine du potentiel de la jeunesse africaine.

Le président de la Fédération guinéenne de basketball, Amara Babila Keita, a décrit cette rencontre comme une célébration de l’unité africaine et un hommage aux talents émergents du continent. Il a chaleureusement remercié FIBA Afrique pour sa confiance, ainsi que tous les acteurs mobilisés pour la réussite du tournoi : délégations, bénévoles, encadreurs et entraîneurs.

La Guinée déjà qualifiée, mais toujours mobilisée

Championne d’Afrique U16 en titre, la Guinée est automatiquement qualifiée pour la phase finale de l’Afrobasket U16 2025 prévue à Kigali (Rwanda). Mais elle reste engagée dans l’organisation et la promotion du tournoi.

La zone 2 aura en tout :

  • 3 représentants pour l’Afrobasket U16 féminin à Abidjan (août 2025)

  • 4 représentants pour l’Afrobasket U16 masculin en Angola

Fair-play, jeunesse et espoir : un tournoi sous haute inspiration

Le ministre guinéen de la Jeunesse et des Sports a adressé un message fort à tous les participants : respecter les règles, promouvoir le fair-play et lutter activement contre le dopage, conformément aux engagements pris avec l’UNESCO.

À travers ce tournoi, la Guinée affirme son ambition de devenir un acteur central du développement du basketball africain. Pour quelques jours, Conakry s’érige en capitale du sport, de la passion et de l’avenir, où s’écrivent les rêves d’une nouvelle génération de champions.

Mort de Diogo Jota : une disparition tragique qui bouleverse le monde du football

Le monde du football est en deuil. Diogo Jota, attaquant vedette de Liverpool et international portugais, est décédé tragiquement le mercredi 3 juillet 2025, à l’âge de 28 ans, dans un accident de la route sur l’autoroute A-52 près de Zamora, en Espagne. À bord du véhicule se trouvait également son frère André Silva, lui aussi footballeur, mort sur le coup. Selon les premiers éléments de l’enquête, le véhicule aurait quitté la chaussée après l’éclatement d’un pneu, avant de prendre feu.

Cette terrible nouvelle a immédiatement provoqué une vague d’émotion sur les réseaux sociaux, dans les médias et dans les stades.

Une carrière brillante fauchée en plein élan

Né à Porto, Diogo Jota s’était imposé comme l’un des talents majeurs du football européen. Avec Liverpool, il avait inscrit plus de 60 buts, remporté la Premier League, la FA Cup et la Coupe de la Ligue. En sélection portugaise, il avait honoré près de 50 capes et contribué à la victoire de la Ligue des Nations en 2019 et 2025. Marié depuis deux semaines à Rute Cardoso et père de trois enfants, Jota incarnait à la fois la réussite professionnelle et la stabilité personnelle.

Une pluie d’hommages déferle sur le monde du sport

La mort de Diogo Jota a profondément bouleversé ses coéquipiers, entraîneurs, adversaires et fans. Le club de Liverpool s’est dit « totalement anéanti » et a mis ses drapeaux en berne à Anfield, où des milliers de supporters sont venus déposer des fleurs et des messages d’adieu.

Cristiano Ronaldo a exprimé sa tristesse sur les réseaux sociaux :

« Je suis sans voix. Toutes mes pensées vont à ta famille, ta femme et tes enfants. Repose en paix Diogo et André. »

Steven Gerrard, ancienne légende de Liverpool, a publié sur Instagram :

« Une perte inimaginable. Tu resteras dans nos cœurs. »

La Fédération portugaise de football a salué « une étoile qui s’est éteinte trop tôt », tandis que l’UEFA a prévu une minute de silence avant tous les matchs de l’Euro féminin ce week-end.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a lui aussi présenté ses condoléances, rappelant que « Diogo Jota n’était pas seulement un footballeur exceptionnel, mais aussi un modèle pour toute une génération ».

Un héritage gravé à jamais

Au-delà des hommages, plusieurs clubs envisagent des gestes symboliques durables : retrait de son numéro 20 à Liverpool, création d’une fondation pour ses enfants, ou encore une statue commémorative. Le FC Porto, son club formateur, a aussi promis de baptiser une tribune à son nom.

La mort de Diogo Jota laisse un vide immense dans le cœur des amateurs de football. Sa mémoire restera gravée dans l’histoire du sport comme celle d’un joueur talentueux, humble et profondément humain.

CAN 2025 : La Guinée saisit le TAS et relance la bataille pour sa qualification !

La Guinée refuse de baisser les bras. Malgré son élimination sur le terrain pour la CAN 2025, la Fédération guinéenne de football (FGF) décide de porter le combat devant la justice sportive. Ce lundi 16 juin, elle a annoncé avoir saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne.

L’affaire remonte au 19 novembre 2024, lors de la dernière journée des éliminatoires. Le Syli National s’était incliné 1-0 face à la Tanzanie, une défaite synonyme d’élimination. Mais la FGF conteste la régularité du match. En cause : le joueur tanzanien Muhamed Ibrahim Ame aurait porté un numéro de maillot différent de celui indiqué sur la feuille officielle.

Dans un premier temps, le Jury disciplinaire de la CAF a jugé la plainte recevable, mais l’a déclarée « infondée ». Selon la Commission, cette erreur ne constituait pas une irrégularité assez grave pour invalider le match. La Commission d’appel a confirmé cette décision.

Face à ce double refus, la Guinée ne désarme pas. Elle accuse la CAF de « graves manquements » dans la gestion du dossier. La FGF affirme ne pas avoir eu accès à tous les éléments du dossier, ni l’opportunité de présenter certaines preuves clés. Elle espère que le TAS offrira « une procédure équitable » et remettra en question les décisions précédentes.

Dans son communiqué, la Fédération guinéenne rappelle son attachement aux valeurs d’équité, d’intégrité et de respect des règlements sportifs. Elle se dit prête à aller jusqu’au bout pour défendre les intérêts du football guinéen.

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Avantages et inconvénients des paris en direct

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Le président de la CAF, Ahmad Ahmad suspendu pour cinq ans par la FIFA

La commission d’éthique de la FIFA a suspendu pour cinq ans l’actuel président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad. 

Après 3 années de présidence au sein de la CAF, le Malgache élu en mars 2017, a été suspendu par la FIFA pour cinq ans. Elle lui aurait également infligé une amende de 185 000 € notamment pour détournements de fonds.

Selon le communiqué de la FIFA cette décision a été notifiée à M. Ahmad aujourd’hui ce 23 novembre 2020, date à laquelle l’interdiction est entrée en vigueur.

En effet, l’ancien secrétaire général de la CAF, Amr Fahmy, licencié en avril 2019 et décédé en février 2020, avait envoyé une lettre à la Fifa dans laquelle il accusait M. Ahmad de plusieurs faits. Il s’agit notamment de corruption, paiement de pots de vin à plusieurs dirigeants, usage personnel de fonds de la CAF et de harcèlement sexuel à l’encontre de plusieurs salariées de la Confédération.

Cependant, quatre candidats sont en lice pour la prochaine élection à la présidence de la CAF. Tels que le Sénégalais Augustin Senghor, le Mauritanien Ahmed Yahya, l’ivoirien Jacques Anouma et le sud-africain Patrice Motsepe.