Boké : le Consortium SMB-Winning équipe 20 centres de santé

Le groupe minier a procédé à la remise officielle d’un important lot de matériel médical à vingt postes et centres de santé de ses zones d’opération. Cette initiative renforce l’accès aux soins dans la préfecture.

BOKÉ – Un geste concret pour la santé des populations. Le Consortium SMB-Winning a remis, ce jeudi 16 octobre 2025, un important lot de matériel médical à vingt structures sanitaires situées dans ses zones d’opération à Boké. La cérémonie s’est tenue dans les locaux de la Direction préfectorale de la santé, au quartier Yomboya.

Ce don s’inscrit dans le plan d’actions communautaires du Consortium pour l’année 2025. Il vise à renforcer les capacités des structures sanitaires de proximité et à améliorer la qualité des soins. Ainsi, les populations locales bénéficieront d’une meilleure couverture sanitaire.

Le lot remis comprend des équipements variés et essentiels : masques, gants, cotons-tiges, gazes, bandes, rubans adhésifs médicaux, alcool à 75 %, povidone iodée, moustiquaires imprégnées, peroxyde d’hydrogène, tensiomètres, pansements, thermomètres à mercure et brancards.

Un engagement communautaire salué

Les structures bénéficiaires sont réparties dans plusieurs localités de la préfecture : Missira-Silikonko, Kiméya (Dabiss), Katougouma, Konkokan, Amaraya (Tanènè), Correrah (Commune urbaine), Kamikolo-centre, Kolaboui-centre, Dabankou, Diakhabiya, Kabata, Sogoboly, Kanfrand, Tassibon, Satènèya (CR de Kolaboui), Dougoula (Kamsar), Kolèle, Hafia, Malapouya-centre et Djolol-centre (Malapouya).

Représentant la direction générale du Consortium, M. N’Famara Kourouma, directeur des relations communautaires, a souligné que cette action s’inscrit dans une démarche de développement durable et d’inclusion sociale. « Ce geste est le reflet d’une forte conviction en faveur du développement des communautés riveraines », a-t-il déclaré.

De son côté, le directeur préfectoral de la santé, Dr Ousmane Yattara, a salué cette initiative qu’il qualifie de « geste à point nommé ». Il a insisté sur son impact direct sur la qualité des soins et l’accès à la couverture sanitaire universelle. Par ailleurs, il a réaffirmé la volonté de son département de renforcer la collaboration avec les entreprises minières.

Enfin, El Hadj Hamidou Diallo, directeur préfectoral de la promotion féminine, représentant l’autorité préfectorale, a félicité le Consortium pour son implication. Il a lancé un appel aux autres sociétés minières afin qu’elles s’engagent à leur tour pour la santé communautaire.

Ainsi, cette action concrète illustre l’engagement du Consortium SMB-Winning envers le développement local et le bien-être des populations de ses zones d’opération.

Sonfonia inaugure le centre de santé Lauriane Doumbouya, le plus moderne de la commune

Ce vendredi 8 août 2025, le ministre de la Santé, Oumar Diouhé Bah, a inauguré à Kobaya Plateau le centre de santé Lauriane Doumbouya, le plus grand et le plus moderne de la commune urbaine de Sonfonia.

Réalisé grâce au Budget national de développement (BND), ce centre est équipé de structures de dernière génération : un bâtiment principal, un bloc opératoire, une maternité, un laboratoire d’analyses, ainsi qu’un service de consultations générales.

La présidente de la délégation spéciale de Sonfonia, Madina Dansoko, a salué cet événement historique. Elle a rappelé que cette infrastructure n’est pas « simplement un bâtiment », mais un espoir concret pour la santé des familles, des enfants et des aînés de la commune.

Un hommage à la Première dame et un appel à la mobilisation citoyenne

La responsable communale a annoncé que le centre portera désormais le nom de madame Lauriane Doumbouya, Première dame de Guinée. Une décision symbolique, saluant son engagement social et l’implication du président Mamadi Doumbouya dans le développement des services publics.

Prenant la parole, le ministre Oumar Diouhé Bah a rappelé que le centre de santé Lauriane Doumbouya représente un outil essentiel de prévention, de soins, de vaccination et de santé maternelle. Il a invité les habitants à s’approprier ce centre, en veillant à son bon fonctionnement et en collaborant avec les autorités sanitaires.

Enfin, il a réaffirmé l’engagement du gouvernement à offrir à chaque Guinéen des soins de qualité accessibles. Il s’inscrit ainsi dans la vision du président de la République, qui fait de la santé une priorité nationale.

Mpox en Guinée : l’épidémie s’étend à 15 districts, l’ANSS tire la sonnette d’alarme

L’épidémie de Mpox en Guinée continue de progresser. Dans son bulletin du 28 juillet 2025, l’Agence nationale de la sécurité sanitaire (ANSS) recense 15 districts touchés, contre 12 la semaine précédente. Trois nouveaux foyers sont apparus à Boffa, Pita et Mandiana, en plus des zones déjà affectées comme Conakry, Coyah, ou encore Forécariah.

Une alerte sur fond de co-circulation épidémique

Le Mpox ne circule pas seul. Il s’ajoute à cinq autres maladies : poliomyélite, rougeole, COVID-19, diphtérie, fièvre de Lassa et coqueluche. Cette situation complique davantage la réponse sanitaire.

Entre le 17 et le 23 juillet, les autorités ont confirmé 271 cas, dont 55 guérisons et un décès hospitalier. Selon l’ANSS, l’élargissement des zones affectées pourrait entraîner une nouvelle flambée.

L’ANSS appelle à la vigilance

Pour mieux sensibiliser, une carte épidémiologique détaillant la répartition des cas a été publiée. L’ANSS insiste sur le respect des mesures d’hygiène. En cas de fièvre, de douleurs musculaires ou d’éruption cutanée, il est urgent de se rendre dans un centre de santé.

Les autorités rappellent que seule une mobilisation collective peut freiner la propagation du Mpox en Guinée.

Santé publique : Vague de nominations stratégiques au sommet du ministère en Guinée

Ce mercredi 23 juillet 2025, le Président de la République de Guinée a procédé à une importante série de nominations dans le secteur de la santé, lue en direct à la RTG. Au total, 24 hauts responsables ont été promus ou confirmés à la tête des principales directions et agences sanitaires du pays.

Cette vague de changements s’inscrit dans une dynamique de renforcement du système de santé guinéen, alors que le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique fait face à de nombreux défis : couverture sanitaire, sécurité sanitaire, nutrition, gestion des épidémies, et développement institutionnel.

Les postes clés redéfinis

Parmi les postes stratégiques concernés, on note la confirmation du Dr Aly Badra Camara comme Inspecteur général de la Santé, et la nomination du Dr Gassim Cissé à la tête de la Direction nationale de l’épidémiologie et de la lutte contre la maladie.

Le Bureau de stratégie et de développement, la Pharmacie centrale de Guinée, l’Institut national de santé publique, ainsi que l’Agence nationale de sécurité sanitaire bénéficient également de nouvelles têtes à leur direction, à l’image du Dr Sory Condé, désormais officiellement nommé DG de l’ANSS.

Un souffle nouveau dans toutes les directions

Cette restructuration touche l’ensemble des départements clés : santé communautaire, hygiène publique, santé familiale, nutrition, laboratoires et établissements hospitaliers. Des profils variés, issus de l’administration, du terrain ou du monde associatif, prennent désormais les commandes, souvent après une expérience dans les services techniques ou internationaux.

Ces nominations santé Guinée marquent une étape majeure dans la volonté présidentielle d’impulser une gouvernance rénovée, plus efficace et orientée vers la performance, dans le secteur de la santé publique.

2 000 nouveaux agents intégrés avec un appel fort à l’éthique professionnelle

L’amphithéâtre CAMES de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry a été le théâtre d’un moment fort, ce mardi 8 juillet 2025. Devant un public de hauts cadres, d’acteurs du secteur médical et de partenaires, 2 000 nouveaux agents ont officiellement été accueillis au sein de la fonction publique guinéenne. Une étape clé dans le renforcement du système de santé en Guinée.

Une intégration sous le signe de la rigueur et de l’éthique

La Directrice des ressources humaines du ministère de la Santé, Gnaipou Marie Madeleine Cécé, a rappelé les contours du stage probatoire d’un an que devront effectuer les nouveaux agents. Ce stage, renouvelable une seule fois, constitue une phase cruciale d’apprentissage et d’évaluation.

« Ce n’est pas une formalité. Votre titularisation dépendra de votre assiduité, de votre engagement et du respect des instructions », a-t-elle prévenu.

Le message est clair : le secteur de la santé en Guinée a besoin de professionnels compétents, engagés et éthiques.

Un serment d’engagement fort pour le bien-être des Guinéens

Au nom de ses collègues, Moustapha Traoré, jeune professionnel visiblement ému, a pris la parole. Il a réaffirmé l’attachement des nouveaux agents à la mission de service public.

« Nous savons que la santé est le socle du développement d’une nation. Nous nous engageons à servir avec loyauté, éthique et solidarité », a-t-il déclaré, citant notamment l’impact du programme Simandou.

Une allocution puissante du ministre de la Santé

Moment fort de la cérémonie : le discours du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Oumar Diouhé Bah. D’un ton à la fois paternel et ferme, il a insisté sur la gravité de la responsabilité médicale.

« La blouse est légère par le tissu, mais lourde par la responsabilité. Si vous la portez, vous devez la mériter », a-t-il lancé.

Il a exhorté les nouveaux agents à traiter chaque patient comme un proche.

« Demandez-vous : si c’était ma mère, mon père, ma fille… comment est-ce que je voudrais qu’on la soigne ? »

Une vision ambitieuse pour la santé en Guinée

Avec cette intégration massive, le gouvernement guinéen concrétise sa volonté d’améliorer l’offre de soins de santé dans tout le pays. Mais au-delà du chiffre symbolique, c’est un appel à la conscience professionnelle qui a marqué les esprits : pour que la santé en Guinée ne soit plus un luxe, mais un droit effectif pour chaque citoyen.

Viande de dinde contaminée sur le marché guinéen (Ministère)

De la viande de dinde contaminée et  impropre à la consommation sur le marché guinéen , l’information a été donnée ce mercredi 30 juin 2021 par la ministre du Commerce qui déclare que « le gouvernement de la République de Guinée, par l’intermédiaire de son département vient d’être informé par le système d’alerte proche de l’Union Européenne, de la présence dans notre pays de la viande de dinde congelée en provenance de la Pologne, contaminée par la salmonelle enterioca thyphimirium…».

« le ministère du Commerce, en collaboration avec le ministère de la Santé, œuvre à la mise hors circuit de commercialisation des produits incriminés ».

En attendant, « la ministre du commerce, par principe de précaution invite les populations à s’abstenir de consommer la viande de dinde et instruit ses service… de suspendre toute importation de la viande de dinde sur le marché national».

Lire ci-dessous le communiqué : 

La Fondation miss Mariam Touré lance sa caravane de sensibilisation et de prise en charge des malades de la fistule obstétricale

La Fondation Miss Mariam Touré a lancé mercredi, 10 février 2021, une caravane de sensibilisation et de prise en charge des malades de la fistule obstétricale. Cette caravane dont la première phase se déroulera du 15 au 22 février à Kissidougou avant de s’étendre à Kankan, Kindia, Boké, Labé et Jean Paul II à Conakry.

« Tout a commencé en 2017 à la suite du concours Miss RTG: qui allie beauté physique et intellectuelle dont une des spécificités est l’obligation faite aux candidates d’élaborer un projet à réaliser au cours du mandat. Consciente de la servitude morale et physique dont sont victimes de nombreuses femmes frappées par cette maladie qu’elles contractent en donnant la vie, principalement, nous avons fait la promesse de mettre notre couronne au service de la restauration de leur dignité. Pour traduire notre dévouement à ladite cause, c’est ce même projet que nous conduisons aujourd’hui grâce à notre couronne de MISS GUINÉE 2019/2020, dans sa phase de matérialisation pour le bonheur des victimes », a expliqué la Miss, Mariam Touré.

Elle a aussi souligné qu’au cours de cette caravane, 10 victimes de fistule obstétricale seront prise en charge, mais aussi sa fondation va la distribuer des vivres et de consommables à 100 autres femmes malades.

« La présente caravane dont le lancement a lieu aujourd’hui, nous conduira dans la préfecture de Kissidougou du 15 au 22 février courant pour l’opération de 10 victimes et la distribution de vivres et de consommables à 100 autres femmes malades; avant les étapes Kankan, Kindia, Boké, Labé et celui de Jean paul 2 », précise Mariam Touré.

Présent à cette cérémonie, le Haut représentant du chef de l’Etat, Claude Kory Kondiano a salué le combat que mène la Miss Mariam Touré pour venir en aide aux femmes porteuses de fistules, souvent stigmatisées et isolées.

« Cette initiative est la bienvenue à Kissidougou parce que la maladie dont on parle fait des victimes. Sa fondation va s’y rendre pour la prise en charge de femmes avant d’aller dans d’autres localités du pays. Cela me va droit au cœur, parce que Kissidougou, c’est la ville qui m’a vu naître. Nous ferons tout pour que l’Etat la soutienne », rassure l’ancien président de l’Assemblée nationale.

 

 

L’UNFPA lance le projet TAKEDA en faveur des femmes

Il y’a quelques jours, le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) en collaboration avec le Ministère de la santé a lancé au Centre Médical Communal de Ratoma à Conakry, le projet TAKEDA. Cet important projet est axé sur la «continuité des services de santé de la reproduction en période de COVID 19» dans 15 centres de santé répartis dans les cinq communes de la capitale, Conakry.

Financé à hauteur de 1,5 millions de dollars par l’UNFPA, le projet TAKEDA offre des kits de protections individuels, des prises en charge, des tables d’accouchements et de consultations aux 15 structures sanitaires bénéficiaires. Il vient en guise d’appui au Plan national de continuation des services de santé reproductive élaboré par le Ministère de la Santé validé au mois de juin dernier.

Ce projet constitue, avant tout, une des nombreuses réponses que les gouvernements de 3 pays de la Cedeao dont la Guinée et leurs partenaires ont apporté ou envisagé pour agir vite afin de protéger les services essentiels de bases surtout pour les femmes enceintes, très exposées à la Covid-19.

Dans son discours de lancement, la ministre des Droits et de l’autonomisation des femmes a interpellé les autorités sanitaires à promouvoir ce projet en faveur de toutes les femmes de Guinée.

«Nous sommes tenus d’accompagner ce projet axé sur les femmes et les enfants pour pouvoir favoriser la protection de la santé de la femme qui est un droit fondamental. Les femmes sont plus exposées aux problèmes de santé de la Covid-19.  Et, il y a cette peur de venir dans les structures de santé. Ce projet est un ouf de soulagement pour les femmes. J’interpelle le Ministère de la santé et ses partenaires techniques et financiers pour pouvoir dupliquer ce projet sur toute l’entendue du territoire national dans l’intérêt supérieur des femmes de Guinée», a lancé la ministre.

Le projet est rendu possible grâce à un don de 4 millions et demi de dollars Us au Fonds des Nations-Unies pour la Population par la société japonaise TAKEDA.

Guinée: le ministre de la Santé visite quelques districts sanitaires des communes rurales de la préfecture de Nzérekoré.

Accompagné du Directeur National des Etablissements hospitaliers et de l’hygiène Sanitaire Dr Aboubacar Conté, le Ministre Edouard Niankoye Lama a visité le Centre Médical chirurgical de la Commune Rurale de Koulé, le Centre de Santé de Samoé et celui de la commune Rurale de Soulouta.

Le Ministre de tutelle a initié cette visite pour évaluer l’état de fonctionnement des structures , Connaître les acquis et identiier les insuffisances en vue d’apporter des solutions aux problèmes qui entravent le fonctionnement correct des structures Sanitaires.

Les chefs des structures concernées ont tout à tour remercié le gouvernement et les partenaires pour leur appui en faveur du renforcement des capacités d’intervention de leurs structures dans la lutte contre la maladie et dans l’amélioration de la qualité des services de soins offerts aux populations.

Ils ont par ailleurs passé au peigne fin, les difficultés majeures qui enfreinent au fonctionnement correct de leurs structures Sanitaires.

-L’ insuffisance du personnel, le manque de subvention, d’équipements, rupture de Medicaments essentiels par endroit ont été signalés.

Le centre Médical Chirurgical de Koulé distant de 42 km de la commune Urbaine de Nzérékoré mène des activités de prise en charge des pathologies médicales et chururgicales.Le centre reçoit dès fois des patients référés à partir des centres de Santé périphériques pour bénéficier des soins de l’Etablissement . Doté d’une capacité d’accueil de 35 lits, le Centre dispose de 26 agents toutes catégories confondues et comprend des services de chirurgie, de Médecine générale , de pédiatrie, de maternité et de services d’Urgences médico chirurgicales.

Grâce à l’appui du gouvernement et des partenaires, notamment Plan guinée, le centre dispose d’un centre de dépistage et de prise en charge des malades de la tuberculose et des personnes vivant avec le VIH Sida.
La mission a saisi l’opportunité pour visiter le chantier en voie de construction dans l’enceinte dudit centre , fruit de l’excellence des rapports de coopération entre le gouvernement guinéen et les partenaires au Développement.L’infrastructure est réalisée par le Projet d’appui à la Santé ( PASA) sur financement de l’Union Européenne. Elle comportera , selon le chef du centre ,un plateau tehnique,des bâtiments administratifs et 3 autres bâtiments pour servir de logement aux travailleurs.

Au centre de Santé de Samoé , des progrès sont enregistrés dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile, des performances que le chef du centre de Santé met à l’actif de l’appui apporté par le gouvernement et ses partenaires, dans la région.

En dépit de cet acquis, le chef du centre a attiré l’attention de la mission sur la persistance de certaines pathologies comme le paludisme, l’onchocercose qui en dépit des efforts fournis par les programmes concernés demeurent encore, un réel problème de santé pour la communauté. Il a fait état de certaines insuffisances tel que le manque de latrines appropriées, le manque de motos pour la référence des femmes en travail en direction de l’hôpital Régional qui constitue un véritable casse tête et restent des défis à relever

Le Ministre Lama et sa suite ont ensuite visité le centre de Santé de Soulouta .La population massivement mobilisée a exprimé sa reconnaissance au président de la République, professeur Alpha Condé pour les efforts fournis dans l’amélioration de la qualité de la prise en charge de la Santé de communautés.

Le centre a été rénové par le projet PASA et comprend un bâtiment de tri des malades, une maternité, un logement pour le chef du centre, un autre logement pour la sage femme, quatre latrines plus un incinérateur construit par l’ONG Terre des hommes.Des activités de vaccination des enfants de O à 11mois sont réalisées ainsi que le suivi des femmes en grossesse jusqu’à l’accouchement y compris des activités de PTME.

-Le manque de lits dans la salle des accouchées et de travail , l’usure de la moto pour la stratégie avancée, la rupture de certaines molécules essentielles ont été aussi notifiés et des doléances posées pour corriger les insuffisances.

Le Ministre d’Etat a pris l’engagement de satisfaire les besoins de lits et de fournitures de petits matériels. Pour ce qui est du déploiement du personnel pour combler le déficit, il a annoncé le recrutement de 4.000 agents de Santé par la Fonction publique en 2019 et informé des nouvelles mesures envisagées par son département, pour fidéliser les agents à leur poste de travail.

Il a par ailleurs invité le personnel à s’inscrire dans la dynamique du respect de l’éthique et de la déontologie médicale.

 

La Guinée prête main forte à la RDC confrontée à la résurgence d’Ebola

Pour lutter contre le virus Ebola qui sévit en RDC, l’OMS recrute en Guinée à cause de l’expérience du personnel sanitaire guinéen qui a été, on s’en souvient, confronté à une terrible épidémie qui avait fait des milliers de morts dans la région ouest-africaine.

Ayant une grande expérience en la matière, des Guinéens ont été dépêchés en RDC pour aider à lutter contre l’épidémie à virus Ebola qui sévit dans la province de l’Equateur.

« Suite à l’autorisation des autorités de la RDC, demande a été faite aux plus hautes autorités de la Guinée de déployer sous l’égide de l’OMS des agents de santé pour non seulement contribuer au contrôle de l’épidémie en cours mais aussi spécifiquement pour contribuer à la vaccination en ceinture des contacts des cas de maladie à virus Ebola », explique le professeur Georges Ki Zerbo, représentant de l’OMS en Guinée.

Combien d’agents ont été déployés et qui sont-ils ? « Une quarantaine d’agents de santé ont déjà été déployés comprenant donc des vaccinateurs, des agents chargés du suivi après vaccination, mais aussi des épidémiologistes pour le suivi des contacts des personnes infectées par le virus à Ebola, mais aussi des spécialistes de la communication sur les risques, la mobilisation sociale et la prévention des infections », poursuit le professeur Ki Zerbo.

Cela veut dire que l’épidémie qui a sévi en Afrique de l’ouest de 2013 à 2016 et qui avait fait 11 000 morts sur plus de 28 000 cas va servir dans l’épisode actuelle de la maladie d’Ebola en RDC.

Santé : 309.726 personnes visées par la campagne de traitement contre la Filariose lymphatique et l’Onchocercose à Mandiana

Trois cent neuf mille sept cent vingt six (309.726) personnes sont visées par la campagne de traitement de masse à l’Ivermectine et l’Albendazole contre la Filariose lymphatique et l’Onchocercose à Mandiana en Haute Guinée, rapporte le correspondant de l’AGP dans la préfecture.

Cette campagne, lancée, lundi, 09 avril 2018, au quartier Oudiala de la Commune Urbaine (CU) de Mandiana, se poursuivra jusqu’au vendredi, 13 avril, avec la stratégie porte-à-porte.

Les 309.726 personnes cibles dans la préfecture vont bénéficier gratuitement ces médicaments efficaces dans le cadre de l’amélioration de la santé de la population.

«La Filariose lymphatique et l’Onchocercose sont des maladies parasitaires chroniques transmissibles et invalidantes. Les personnes atteintes peuvent être gravement défigurées ou handicapées», a-t-on rappelé.

Dr Mohamed Sako Sylla, représentant le directeur régional de la Santé de Kankan aux cérémonies de lancement, a dit que «le traitement de masse avec l’Ivermectine et avec l’Albendazole doit continuer dans la préfecture à titre préventif, parce que les populations de Mandiana sont riveraines des fleuves Milo, Fié et Sankrani, qui habitent les vecteurs transmetteurs de ces maladies».

Dans son allocution, le directeur préfectoral de la Santé de Mandiana, Dr Amara Traoré a informé, que «pendant les 05 jours, 620 distributeurs communautaires pour 310 équipes seront déployés sur l terrain, avec la stratégie porte-à-porte du 09 au 13 avril 2018».

Par ailleurs, représentant le préfet de Mandiana, le directeur des Ressources Humaines, Sira Facély Mara a invité la population, à prendre ces médicaments en vue de les soulager.