500 motos pour libérer les enseignants du piège de l’enclavement

CONAKRY – Une semaine seulement après la rentrée des classes, le ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation (MEPU-A) a passé la seconde. Ce week-end, un convoi spécial a quitté la capitale, direction les zones rurales du pays. À son bord : un lot de 500 motocyclettes neuves, destinées à révolutionner le quotidien des enseignants affectés dans les territoires les plus reculés de Guinée.

Cette opération, présentée comme une « initiative présidentielle », vise à résoudre une équation simple mais cruciale : comment assurer la régularité des cours quand l’accès à l’école relève souvent du parcours du combattant ? Pour des milliers d’instituteurs en brousse, la distance et l’état des pistes constituent un défi quotidien qui grève la qualité de l’enseignement.

Briser la chaîne de l’isolement

Dans un communiqué officiel, le MEPU-A a justé cette dotation massive par la nécessité de « faciliter la mobilité des enseignants affectés dans les zones les plus enclavées ». L’objectif est clair : mettre un terme aux absences répétées causées par les difficultés de transport, qui pénalisent directement les élèves et affaiblissent l’ensemble du système éducatif.

« Cette action confirme que l’éducation est au cœur de la refondation de la nouvelle Guinée », a souligné le ministère, érigeant ces deux-roues en symboles d’une politique ambitieuse de valorisation du corps enseignant.

Une réponse concrète à un problème ancien

Sur le terrain, ces motos ne sont pas qu’un moyen de transport. Elles représentent une reconnaissance tangible des conditions d’exercice difficiles des maîtres ruraux. Elles sont un outil de désenclavement professionnel, permettant non seulement de se rendre à l’école, mais aussi de participer aux réunions pédagogiques, d’accéder à des ressources ou simplement de rompre l’isolement.

En garant une présence plus régulière et plus sereine des enseignants, le gouvernement espère infléchir les indicateurs éducatifs dans des régions où la performance scolaire pâtit traditionnellement du manque d’infrastructures.

Alors que les premières motocyclettes commencent à sillonner les pistes de l’intérieur du pays, c’est tout un symbole qui se déplace. Celui d’un ministère qui affiche sa volonté d’agir sur les leviers concrets, pour que l’école de la République puisse véritablement tenir sa promesse d’égalité sur l’ensemble du territoire.

Rentrée universitaire en Guinée : le ministre Barry place l’année sous le signe de la qualité

KOUNTIA – Après un long discours, le ministre de l’Enseignement supérieur, Alpha Bacar Barry, a donné le coup d’envoi officiel  de l’année académique 2025-2026 à l’Institut supérieur de l’information et de la communication (ISIC) de Kountia. Son allocution a mis l’accent sur la rigueur et l’excellence, appelant étudiants et enseignants à consacrer cette année « entièrement à la promotion de la qualité ».

Entouré des responsables de l’institut et de son cabinet, le ministre a d’abord salué le travail des équipes pédagogiques et administratives, qui ont permis un démarrage effectif des cours. Mais il a rapidement rappelé que la ligne directrice pour le système universitaire guinéen devait rester exigeante.

Qualité et responsabilité collective au cœur de l’enseignement supérieur

Le mot d’ordre reste la qualité. « L’année 2025-2026 sera entièrement consacrée à la promotion de la qualité : la qualité des enseignements, des études avancées, des enseignants-chercheurs, des infrastructures, des documents et de leur intégrité », a insisté Alpha Bacar Barry.

Cette recherche d’excellence vise un objectif stratégique : doter la Guinée d’un système d’enseignement supérieur performant et crédible, capable de se mesurer aux standards régionaux et continentaux. Cette année, la Guinée assure la présidence du Conseil des ministres du CAMES (Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur), une responsabilité qui impose « exemplarité et rigueur », a souligné le ministre.

Aux étudiants, il a demandé de « étudier sans tricher » et de privilégier « une année calme et studieuse ». Aux enseignants, il a demandé d’évaluer avec « équité et professionnalisme ». Ainsi, chacun contribue à construire un système universitaire crédible et reconnu.

Avant de clore la séance, le ministre Barry a souhaité réussite et engagement à la communauté universitaire, réaffirmant le soutien du gouvernement aux établissements. Après les turbulences passées, cette rentrée universitaire à Kountia trace une voie claire pour redonner à l’université guinéenne ses lettres de noblesse.

le ministre Jean Paul Cédy appelle les enseignants contractuels au dialogue et à la concertation

Réunis ce lundi 13 octobre 2025 au siège du SLECG, les enseignants contractuels de Guinée ont tenu un meeting suivi d’un sit-in devant l’Institut national de recherche et d’action pédagogique (INRAP). À l’issue de la mobilisation, une délégation a été reçue par le ministre de l’Enseignement pré-universitaire, Jean Paul Cédy, pour évoquer la question de leur prise en charge par l’État.

Un appel à la concertation et à la patience

Face aux revendications, le ministre a réaffirmé son attachement au dialogue social et à la recherche de solutions inclusives.

« Ce que je vous conseille, c’est de toujours privilégier le dialogue. Nous avons toujours gardé la porte ouverte à vos représentants », a-t-il déclaré.

Jean Paul Cédy a expliqué que le processus de recrutement des enseignants contractuels suivait des règles claires établies avec l’intersyndicale de l’éducation.

« Nous avons retenu ceux que nous pouvions retenir, et il n’est pas possible de changer les règles en cours de route. Chaque fois que l’État aura besoin d’enseignants, il recrutera parmi les jeunes qualifiés », a-t-il précisé.

La volonté d’une solution concertée

Le ministre a assuré les enseignants contractuels de sa disponibilité à poursuivre les échanges et de sa connaissance approfondie de leurs doléances.

« J’ai reçu votre mémorandum, que je connais presque par cœur. Nous continuons à chercher des solutions. Mais ce n’est pas à travers des sit-in que nous avancerons », a-t-il insisté.

Enfin, Jean Paul Cédy a conclu en adressant ses condoléances pour le décès d’un collègue enseignant, tout en réaffirmant la volonté du gouvernement de travailler à des solutions durables dans le respect du cadre légal et de la concertation.

Alpha Bacar Barry impose la rigueur et la transparence pour la rentrée universitaire

CONAKRY – La rentrée universitaire 2025-2026, prévue le 20 octobre, s’annonce sous le signe de la rigueur managériale. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Alpha Bacar Barry, a présenté les grandes orientations de l’année académique lors d’un séminaire national de renforcement des capacités des gestionnaires universitaires.

Une gouvernance axée sur la transparence et la modernisation

Devant les responsables des institutions d’enseignement supérieur, le ministre a tracé une ligne claire :

« Cette nouvelle année académique, placée sous le signe de la rigueur, de la transparence et de la modernisation de la gouvernance universitaire, marquera la mise en œuvre des principales réformes engagées par le ministère. »

Parmi les chantiers prioritaires figurent la digitalisation des procédures, la rationalisation budgétaire et la formation des ressources humaines. Ces mesures visent à transformer durablement le fonctionnement des universités guinéennes.

L’excellence administrative, clé de la réussite académique

Alpha Bacar Barry a rappelé que la bonne gestion conditionne la qualité de l’enseignement.

« L’excellence administrative est le socle de l’excellence académique », a-t-il insisté.

Il a mis en garde les recteurs, directeurs généraux et ordonnateurs, désormais responsables devant la loi de la gestion financière et budgétaire. Pour le ministre, la complaisance et l’improvisation n’ont plus leur place.

Une responsabilité renforcée pour les gestionnaires

La nouvelle doctrine ministérielle repose sur trois impératifs : maîtriser les textes, appliquer les règles et rendre compte de chaque acte de gestion. Cette exigence de transparence concernera tous les niveaux de l’administration universitaire — de la planification budgétaire à la gestion des services destinés aux étudiants et enseignants.

Alors que les universités s’apprêtent à accueillir les étudiants le 20 octobre, ce séminaire marque le coup d’envoi d’une réforme managériale ambitieuse. Reste à savoir comment ces principes de bonne gouvernance seront traduits concrètement dans le quotidien, souvent complexe, des campus guinéens.

Concours techniques et professionnels : le calendrier officiel dévoilé pour octobre 2025

CONAKRY – Le ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi a fixé ce vendredi 3 octobre le cadre des prochains concours d’entrée aux Écoles techniques et professionnelles. Les épreuves se dérouleront du 6 au 12 octobre 2025 sur l’ensemble du territoire national, selon un communiqué du secrétariat général du département.

Un concours aux publics ciblés

L’examen concerne deux catégories de candidats : ceux ayant postulé dans les Écoles techniques et professionnelles publiques, toutes filières confondues, et ceux des établissements privés, mais uniquement pour les programmes liés à la santé. Une précision importante qui circonscrit le périmètre de ce concours national.

Documents d’identité obligatoires

Le ministère a rappelé les conditions d’accès aux centres d’examen. Chaque candidat ayant reçu son procès-verbal via la plateforme PARCOURS PRO devra présenter une pièce d’identité valide – carte nationale d’identité ou passeport de préférence.

En cas d’absence de ces documents principaux, des pièces de substitution pourront être acceptées : badge du BAC ou du BEPC, carte d’électeur ou même permis de conduire, pourvu qu’elles permettent une identification formelle du postulant.

Un dispositif d’information renforcé

Conscient des enjeux de cette période cruciale pour des milliers de jeunes Guinéens, le ministère invite les candidats à contacter les Inspections régionales de l’Enseignement technique pour obtenir des informations complémentaires sur les centres d’examen, les modalités de participation et les conditions d’accès.

Alors que la Guinée mise sur la formation professionnelle pour répondre aux défis de l’emploi des jeunes, ce concours représente une étape déterminante pour des milliers d’aspirants techniciens et professionnels. Le succès de son organisation sera crucial pour l’avenir de nombreux jeunes Guinéens en quête de qualification.

Graines de Salubrité : quand l’école guinéenne apprend la guerre aux déchets

Et si la révolution écologique guinéenne commençait sur les bancs de l’école ? Ce mardi 30 septembre, dans un atelier de restitution à Conakry, l’Agence belge de coopération (Enabel) a dévoilé les résultats d’une expérience pédagogique aussi discrète qu’ambitieuse : implanter la gestion des déchets dans le système éducatif. Financé par l’Union européenne dans le cadre du programme SANITA Villes Propres, ce projet a transformé 25 établissements scolaires en laboratoires vivants.

Pendant des mois, dans les communes de Dubréka, Coyah, Manéah, Sanoyah et Kagbelen, 138 enseignants ont armé 46 667 élèves de savoirs nouveaux. Leur mission ? Comprendre les enjeux de l’hygiène et des déchets solides, pour devenir, selon les termes des concepteurs, des « ambassadeurs » auprès de leurs familles et communautés.

L’école comme vecteur de changement

« Nous savons que les écoles sont un vecteur puissant de changement des comportements », a affirmé Saïd Karamaoui, directeur pays d’Enabel. Derrière cette conviction, un dispositif précis : deux modules pédagogiques spécialement conçus, déployés avec l’appui des communes, des directions préfectorales de l’éducation et de plusieurs institutions nationales.

Paulo Barroso Simoes, chef de section à la délégation de l’Union européenne, voit plus loin que la salle de classe : « Nous semons aujourd’hui les graines d’un comportement durable, qui, nous l’espérons, s’étendra aux familles, aux quartiers et à la société entière. » Une stratégie du colibri, où chaque élève formé devient une étincelle capable d’embraser les consciences.

Capitaliser pour étendre

Pour l’Agence Nationale d’Assainissement et de Salubrité Publique (ANASP), représentée par son directeur général Amadou Diané, l’initiative constitue un « tremplin ». « Ces acquis doivent désormais être capitalisés pour s’étendre à d’autres régions », a-t-il plaidé, évoquant les enseignants formés et la dynamique nouvelle instaurée dans les établissements.

Une vision partagée par l’ONG ODIC, dont le représentant Elhadj Abdoulaye Bademba Bah a défendu une approche systémique : la gestion des déchets ne doit pas être une discipline isolée, mais un contenu transversal irriguant l’ensemble des matières scolaires.

Une ambition présidentielle

L’initiative s’inscrit dans un cadre politique plus vaste. Au nom du ministère de l’Hydraulique et des Hydrocarbures, Aïssatou Kaba a rappelé l’engagement du Président Mamadi Doumbouya à faire de la salubrité publique une « priorité nationale » à travers le programme Simandou 2040.

« Notre vision est de bâtir un système moderne et inclusif de gestion des déchets », a-t-elle déclaré, évoquant la fermeture progressive de la décharge de Dar-es-Salam et la valorisation d’une filière déchets génératrice d’emplois.

Depuis l’adoption en 2015 de la politique nationale de gestion des déchets, le programme SANITA a permis des « progrès notables ». Mais l’atelier de ce 30 septembre marque un tournant : l’entrée par la petite porte de l’éducation environnementale dans le système scolaire guinéen.

Alors que la saison des pluies nettoie les rues de Conakry, un autre nettoyage, plus profond, semble être en marche. Il ne s’agit plus seulement de ramasser les ordures, mais de faire germer dans l’esprit des plus jeunes les semences d’un avenir durable.

Rentrée universitaire 2025 : Alpha Bacar Barry dévoile les priorités du gouvernement

Conakry, le 15 septembre – C’est un ministre de l’Enseignement supérieur déterminé qui s’est adressé à son cabinet ce lundi. Lors d’une visioconférence, Alpha Bacar Barry a tracé les contours d’une rentrée universitaire 2025-2026 ambitieuse. Cinq priorités émergent pour transformer en profondeur le paysage de l’enseignement supérieur guinéen.*

L’orientation des bacheliers en tête de liste

La première urgence concerne les milliers de bacheliers dans l’attente de leur destin académique. Le ministre a confirmé la publication imminente des résultats d’orientation, dernière étape avant le grand saut dans l’enseignement supérieur. Cette annonce soulage une génération entière suspendue entre le lycée et l’université.

Dans le même temps, les préparatifs du traditionnel séminaire de rentrée universitaire sont déjà en cours. L’événement, crucial pour harmoniser les visions pédagogiques, s’annonce comme le coup d’envoi officiel d’une année académique sous le signe de l’innovation.

Le renforcement du corps professoral

Autre chantier majeur : le recrutement de nouveaux enseignants-chercheurs titulaires d’un PhD. Une mesure attendue qui vise à rehausser le niveau académique et à combler le déficit chronique en professeurs qualifiés. Le gouvernement mise sur l’excellence pour élever le standard des universités nationales.

Cette ambition s’incarne également dans l’avancement de la phase 2 de la Cité des sciences et de l’innovation. Les infrastructures, actuellement en cours d’installation, symbolisent la modernisation tant promise du secteur.

L’excellence comme cap

La consolidation des Classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) complète ce tableau ambitieux. Avec des études complémentaires en phase de finalisation, le gouvernement affiche sa volonté de doter la Guinée des cadres de haut niveau nécessaires à son développement.

Alors que la communauté universitaire retient son souffle, ces annonces dessinent les contours d’une rentrée historique. Entre modernisation des infrastructures et renforcement des compétences, Alpha Bacar Barry semble avoir choisi l’excellence comme boussole. Reste maintenant à transformer ces ambitions en réalités concrètes pour les milliers d’étudiants guinéens.

Crise des enseignants en Guinée : La colère monte, l’école trinque

Ce lundi 8 septembre, la colère sourde qui gronde dans les salles de classe et les préaux de Guinée a trouvé un porte-voix. Réunis en session extraordinaire, les visages fermés et les dossiers sous le bras, les représentants de la Coalition des enseignants communaux – retenus, non retenus et ceux de la zone spéciale de Conakry – ont dressé un constat accablant. Celui d’un système éducatif au bord de l’implosion, fragilisé par des années de promesses non tenues et de mépris silencieux.

Un cri d’alarme pour « l’intérêt supérieur de l’école guinéenne »

Par la voix ferme de son porte-parole, Mohamed Latige Brahim Salim, la coalition a sonné l’alerte générale. Leur diagnostic est sans appel : un « déficit criard d’enseignants » paralyse les écoles, tandis que le non-paiement des arriérés de salaires et des primes « compromet la formation des élèves ». Derrière ces termes techniques se cache une réalité brutale : des mois de travail non rémunéré, des familles dans l’expectative, et une profession tout entière humiliée.

Leurs griefs sont précis, tangibles, et s’accumulent comme des preuves à charge : le non-paiement des arriérés des enseignants « retenus », la non-application des 25 % d’indice salarial promis, les primes des « non retenus » qui restent lettre morte. Autant de dossiers qui dorment dans les tiroirs de l’administration tandis que la rentrée scolaire se fait sous tension.

Exiger l’engagement immédiat et le paiement des arriérés

Face à cette urgence, la coalition ne se contente pas de protester. Elle exige. L’engagement immédiat et sans condition à la fonction publique de tous les enseignants contractuels non retenus est une priorité absolue. Elle réclame aussi le déblocage sans délai des arriérés de salaires et primes dus, et surtout, l’ouverture d’un « cadre de concertation inclusif » avec le gouvernement.

Car au-delà de l’argent, c’est la reconnaissance d’un statut et la sauvegarde de l’école publique qui sont en jeu. La coalition en appelle à la mobilisation générale : ONG, syndicats, société civile et Conseil national du dialogue social sont sommés de se saisir du dossier pour faire bouger les lignes.

La balle est dans le camp du gouvernement

Malgré la colère, les enseignants affirment leur « disponibilité à toute invitation au dialogue ». Preuve que la porte n’est pas fermée, mais que la patience a ses limites. L’enjeu dépasse la simple question salariale ; il engage l’avenir de toute une génération d’élèves et la crédibilité d’un pays qui ne peut se bâtir sans une éducation solide.

Le gouvernement guinéen est désormais attendu au tournant. Soit il prend « toutes les dispositions nécessaires » pour répondre à cette détresse dans les plus brefs délais, soit il risque de voir l’école guinéenne, déjà malmenée, sombrer un peu plus. Le compte à rebours est lancé.

Jean Paul CEDY trace la feuille de route pour une école plus performante

Le lundi 28 juillet 2025, Jean Paul CEDY, ministre de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation, a dirigé la réunion hebdomadaire de son cabinet. Quatre points figuraient à l’ordre du jour : message ministériel, vulgarisation du projet de nouvelle Constitution, organisation de la Semaine Nationale de Mérite Scolaire (SENAMSCO) et échanges divers.

Constitution, SENAMSCO et enseignants au centre des priorités

En ouverture, le ministre a présenté le bilan de sa mission au Fouta. Il a salué l’accueil reçu et la mobilisation autour du projet de Constitution. Pour lui, cette campagne reflète le même succès que celle du RAVEC. Il a invité ses cadres à maintenir cette dynamique d’information auprès des citoyens.

Jean Paul CEDY a également mis l’accent sur l’Enseignement Fondamental. Il a demandé à ses collaborateurs de concentrer les efforts sur l’accompagnement des enseignants. Leur formation et l’amélioration de leurs pratiques pédagogiques doivent, selon lui, rester une priorité.

SENAMSCO : moderniser l’événement

Concernant la SENAMSCO, le ministre a annoncé une prochaine réunion avec les principaux acteurs. L’objectif est clair : redéfinir les grandes orientations de cette semaine nationale et lui insuffler une nouvelle vision, centrée sur la valorisation de l’excellence scolaire.

Une reconnaissance saluée par tous

Jean Paul CEDY a aussi félicité les équipes qui ont contribué au bon déroulement des examens nationaux. Il a particulièrement mis en lumière le travail du Directeur Général des examens, récemment honoré par l’Ambassade de France en Guinée. Cette distinction récompense son engagement pour l’intégrité académique et la transparence dans la gestion des dossiers d’études.

Le ministre prévoit de rencontrer les inspecteurs disciplinaires impliqués dans la préparation des sujets d’examen. Il souhaite les remercier personnellement et les encourager à poursuivre leur travail avec la même rigueur.

Enfin, plusieurs questions pédagogiques et sociales ont été abordées, illustrant la volonté du ministère de bâtir un système éducatif solide, juste et performant.

Lancement imminent de l’ENA avec le Canada, moteur de la réforme administrative

Dans le cadre du Programme Simandou 2040, la Guinée avance vers une réforme en profondeur de son administration publique. Ce lundi 21 juillet 2025, le ministère du Travail et de la Fonction publique (MTFP) a accueilli une mission de l’ENAP du Canada. Cette visite s’inscrit dans le processus de création de l’École Nationale d’Administration (ENA) de Guinée.

Le Secrétaire général du MTFP, Aboubacar Kourouma, a reçu les experts canadiens Marc Lepage et Pascal Waly Faye. La rencontre s’est déroulée en présence de cadres de l’Institut national de formation et de perfectionnement (INFP). Elle marque une avancée majeure dans le cadre du pilier Simandou Academy, dédié au renforcement du capital humain.

Former une élite publique compétente et engagée

Les échanges ont porté sur plusieurs axes clés :

  • Faire le point sur l’avancement du projet ENA ;

  • Définir un référentiel de compétences pour les futurs cadres ;

  • Élaborer une stratégie pédagogique efficace et adaptée ;

  • Concevoir un modèle de gouvernance aligné aux normes internationales.

Avec l’appui du Canada, le projet vise à structurer la formation des agents publics. L’objectif : bâtir une nouvelle génération de cadres compétents, engagés et préparés aux défis de la gouvernance durable.

Un tournant décisif avec la première cohorte en vue

La première promotion de l’ENA est attendue d’ici 2026. Ce lancement concrétisera un système de formation repensé, centré sur l’efficacité et l’innovation. D’autres experts internationaux viendront bientôt appuyer cette démarche ambitieuse.

En investissant dans l’ENA Guinée, le pays affirme sa volonté de moderniser son administration. Il place la performance, la transparence et la durabilité au cœur de sa transformation institutionnelle.

Les résultats des examens nationaux bientôt disponibles

Réuni en conseil hebdomadaire ce lundi 7 juillet 2025, le ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation (MEPU-A) a mis l’accent sur la publication prochaine des résultats des examens nationaux.

Le ministre Jean Paul CEDY a présidé cette séance, qui a permis d’évaluer l’état d’avancement des corrections. Le Directeur général des Examens et du contrôle scolaire, Mamady 49 Keita, a confirmé que les opérations suivent le calendrier prévu. Il a précisé que les résultats seront disponibles dans les meilleurs délais, rassurant ainsi les élèves et leurs familles.

Réformes éducatives et vulgarisation du projet constitutionnel

Au-delà de la question des résultats des examens nationaux en Guinée, le ministre CEDY a salué la fin réussie de l’année scolaire 2024-2025. Il a appelé ses équipes à préparer activement la rentrée prochaine, en mettant l’accent sur quatre axes de réforme :

  • Suppression du Certificat de fin d’Études Élémentaires (CEE)

  • Révision du statut particulier des personnels de l’éducation

  • Réforme des textes régissant l’enseignement privé

  • Redynamisation des centres de formation continue

En outre, le ministre a invité tous les cadres à s’impliquer dans la vulgarisation du projet de nouvelle Constitution, en vue du prochain référendum.

Suivi des projets et priorités du MEPU-A

Lors de cette réunion, le Bureau de Stratégie et de Développement (BSD) a également présenté un rapport technique sur le projet de statut du personnel éducatif. Les amendements sont désormais intégrés, et le processus se poursuit avec les autres partenaires concernés.

Des sujets d’ordre social ont été abordés en fin de séance. Le ministre a profité de l’occasion pour remercier ses équipes pour leur engagement dans la mise en œuvre des réformes.

Baccalauréat Guinée: 72 937 candidats face au défi national

Guinée — 23 juin 2025. Ce lundi, la Guinée a officiellement lancé le baccalauréat unique 2025 dans toutes ses régions. Cette étape cruciale concerne 72 937 candidats, dont 31 218 filles (43 %). La cérémonie nationale s’est déroulée au lycée Elhadji Ibrahima Barry, à Pita, en présence du Premier ministre Amadou Oury Bah, représentant le Président de la République.

Labé : mobilisation complète pour le bon déroulement

Le groupe scolaire Yacine Diallo a accueilli le lancement des épreuves dans la région de Labé. Hamidou Diallo, chef de la section pédagogique, a confirmé la présence de tous les acteurs clés : agents de santé, forces de sécurité, surveillants et encadreurs.

« Nous avons conseillé aux candidats d’être sereins et de compter sur eux-mêmes », a-t-il déclaré.

Labé enregistre 1 204 candidats, dont 622 filles, répartis sur 6 centres. Les autres préfectures comptent :

  • Mali : 158 candidats, dont 58 filles (4 centres)

  • Lelouma : 60 candidats, dont 40 filles (3 centres)

  • Koubia : 24 candidats, dont 6 filles (1 centre)

  • Tougué : aucun candidat inscrit
    Total régional : 1 447 candidats, dont 726 filles.

Dixinn : une tentative de fraude déjouée

Au centre Barry Diawadou, deux candidats ont présenté des cartes d’examen identiques. Mamadi Konaté, directeur communal de l’éducation, a dénoncé une complicité d’établissement et promis des sanctions.

« Un faux candidat ne doit recevoir ni carte ni PV. Les différences sur les cartes sont flagrantes », a-t-il précisé.

Pour renforcer la rigueur, les autorités ont modifié la procédure d’ouverture des sujets : désormais, une seule salle reçoit les enveloppes, puis les sujets sont distribués individuellement. Les surveillants n’ont plus le droit de circuler entre les classes.

Ratoma : vigilance maximale contre la tricherie

Christophe Lamine Kadouno, DCE de Ratoma, a rappelé que l’usage des téléphones est strictement interdit. Il a prévenu surveillants et candidats :

« Aucune erreur ne sera tolérée, chacun connaît ses responsabilités. »

Ratoma compte 12 901 candidats, dont 6 458 filles, répartis dans 30 centres :

  • Sciences expérimentales : 2 069 candidats (dont 14 en franco-arabe)

  • Sciences mathématiques : 4 757

  • Sciences sociales : 5 953 (dont 108 en franco-arabe)

Une réforme en marche

Le baccalauréat unique 2025 s’inscrit dans un processus de responsabilisation et de professionnalisation du système éducatif. Le Premier ministre a insisté sur l’importance du capital humain :

« Le secteur privé a longtemps comblé les failles du public. Il est temps de les aligner. »

Quelques chiffres régionaux

  • Siguiri : 4 222 candidats dont 1 297 filles (12 centres)

  • Mamou : 1 031 candidats dont 489 filles (6 centres)

  • Coyah : 3 873 candidats dont 1 614 filles (12 centres)

  • Kouroussa : 385 candidats dont 127 filles (2 centres)

  • N’Zérékoré : 7 288 candidats dont 2 670 filles (24 centres)

À N’Zérékoré, le lancement a eu lieu au lycée Général Lansana Conté. Gbato Donzo, inspecteur régional, a encouragé les élèves à respecter les règles et à faire preuve de sérénité.

Conclusion : calme, confiance, concentration

Dans toutes les régions, les autorités encouragent les candidats à se concentrer et à avoir confiance en leurs acquis.

« Vous êtes les futurs cadres de la Guinée », a rappelé le préfet de Coyah, Colonel Yaya Kalissa.

Les premières épreuves ont porté sur l’histoire pour les Sciences sociales et sur l’anglais pour les filières scientifiques.

Une nouvelle génération de stagiaires voit le jour en Guinée

Le jeudi 19 juin 2025, le ministère du Travail et de la Fonction publique de Guinée a organisé une cérémonie pour accueillir officiellement 101 nouveaux fonctionnaires stagiaires, dont 29 femmes. Ces jeunes recrues, fraîchement formées au Centre d’instruction de l’Armée de Mer (CIAM), incarnent l’espoir d’un renouveau administratif fondé sur la discipline, le patriotisme et l’efficacité.

Durant cinq semaines, ces stagiaires ont reçu une formation civilo-militaire rigoureuse, axée sur l’engagement républicain. Cette première étape marque le début de leur immersion dans l’administration publique guinéenne.

Une volonté de moderniser la fonction publique guinéenne

Le ministre Faya François Bourouno, qui a présidé la cérémonie, a salué leur engagement à servir la nation. Il a présenté les grands axes de la prochaine phase de leur parcours : compréhension des défis publics, intégration dans les différents services du ministère et promotion d’une culture d’excellence.

Le chef de la Division des ressources humaines, Henan Camara, a salué l’enthousiasme des jeunes recrues. De son côté, leur porte-parole, Mancel Kamano, a réaffirmé leur détermination à contribuer à la refondation de l’État.

Des fonctionnaires au service de la réforme

Le ministre Bourouno a insisté sur les valeurs essentielles : loyauté, intégrité et responsabilité. Il a appelé cette nouvelle génération à incarner l’ambition de transformation voulue par le président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, et à bâtir un service public moderne, orienté vers les citoyens.

fraude aux examens bepc 2025 : des groupes whatsapp dans le viseur du gouvernement

Le ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation (MEPU-A) a tiré la sonnette d’alarme ce mercredi 18 juin 2025 à travers un communiqué officiel, mettant en garde contre une fraude aux examens BEPC 2025 de plus en plus organisée.

Des groupes whatsapp organisent la fraude

Malgré plusieurs campagnes de sensibilisation menées ces dernières semaines, le ministère constate une multiplication inquiétante de groupes WhatsApp clandestins. Ces groupes, selon le MEPU-A, visent à « organiser la fraude à grande échelle » en proposant aux candidats du BEPC et du Baccalauréat un accès payant à des contenus frauduleux.

« Le Ministère constate avec regret qu’en dépit des multiples appels à la responsabilité, des groupes WhatsApp invitent les candidats à les rejoindre contre de l’argent », indique le communiqué.

Une riposte ferme pour protéger la crédibilité des examens

Le ministère annonce qu’il a déjà engagé des actions concrètes avec les services compétents pour identifier, traquer et neutraliser les organisateurs de ces réseaux frauduleux. Il appelle également la population, les enseignants, les parents et les élèves à la vigilance et à la collaboration pour préserver l’intégrité du processus.

« Des dispositions sont déjà prises pour traquer les fauteurs de troubles et les mettre hors d’état de nuire », affirme le ministère, réitérant son engagement à promouvoir le mérite et la transparence dans l’éducation nationale.

 Pour des examens crédibles et mérités

À l’approche de la session 2025, le MEPU-A appelle tous les acteurs du système éducatif à défendre les valeurs de mérite, d’effort personnel et de justice. La lutte contre la fraude aux examens BEPC 2025 est désormais une priorité nationale.

Top départ des examens de sortie pour les écoles techniques – plus de 22 000 candidats en lice !

En Guinée, les examens de sortie des écoles techniques et professionnelles ont débuté ce mardi 17 juin 2025. Ce lancement marque une étape cruciale pour plus de 22 000 jeunes en quête de validation de leurs compétences.

La ministre de l’Enseignement Technique, Aminata Kaba, a donné le top départ à l’École Nationale des Postes et Télécommunications de Kipé, à Conakry. Plusieurs cadres du ministère étaient présents pour l’occasion.

Selon Sékou 2 Camara, chef du service Examens et Concours, 22 562 candidats sont en lice. Parmi eux, 15 793 filles, soit 70 % de l’effectif. Ces apprenants sont répartis dans 81 centres d’examen à travers le pays. Ils planchent sur des épreuves dans 104 filières, notamment en BTS, CAP, BEP, BT et KAPA. Près de 2 454 surveillants encadrent les sessions théoriques, prévues jusqu’au 20 juin. Les épreuves pratiques débuteront dès le 25 juin.

« L’enseignement technique repose à 70 % sur la pratique », rappelle M. Camara. « La phase à venir est donc capitale. »

La ministre Aminata Kaba a, quant à elle, salué le courage des candidats. Elle les a invités à affronter les examens avec calme et détermination.

« Un examen n’est qu’une évaluation des efforts fournis. Il se prépare dès la première année, pas seulement à la fin. »

Elle a aussi mis en avant les réformes en cours. Selon elle, le gouvernement veut faire de l’enseignement technique une filière d’excellence, aussi bien à Conakry qu’en région.

À N’Zérékoré, mobilisation totale

À N’Zérékoré, le gouverneur Aly Badara Camara a présidé la cérémonie de lancement régional à l’École Normale des Instituteurs (ENI). Cette année, 2 074 candidats, dont 872 filles, passent les examens dans 7 centres. Quatre à N’Zérékoré ville, un à Beyla, un à Guéckédou et un à Macenta.

Le gouverneur a encouragé les jeunes à donner le meilleur d’eux-mêmes.

« Vous êtes l’avenir de la Guinée. Les méga projets nationaux ont besoin de vous. Soyez disciplinés, confiants et ambitieux. »

L’inspecteur régional, Alassane Djami Diallo, a présenté les statistiques pour la région. Sur le terrain, les candidats ont affiché une grande confiance.

« Nous sommes prêts à 100 % », déclare Sékou Oularé, étudiant en santé.
« Je suis sereine. Je sais que tout se passera bien », ajoute Yaramon Mazakolo, une candidate.

Conclusion

Cette session 2025 a démarré après deux reports liés à des problèmes de PV. Elle symbolise la montée en puissance de l’enseignement technique en Guinée. Un secteur devenu central pour l’emploi des jeunes et le développement national.

BEPC 2025 en Guinée : 179 849 candidats mobilisés pour un nouveau départ éducatif

Conakry, 16 juin 2025 – Les épreuves du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC), session 2024‑2025, ont été lancées ce lundi sur tout le territoire. Ce sont 179 849 candidats qui affrontent l’examen, répartis entre le 16 et le 21 juin.

Lancement officiel à Dixinn (Conakry)

Le ministre de l’Éducation, Jean Paul Cedy, accompagné de la gouverneure de Conakry, a donné le go à l’École Primaire Dixinn Centre 1. Il a réaffirmé la volonté du gouvernement et du Président Mamadi Doumbouya de rehausser le niveau de l’école guinéenne. Il a également demandé discipline et sérénité aux candidats et encadreurs.

« Le plus important pour moi, c’est la prise de conscience du système éducatif lui‑même… la motivation du Gouvernement, du Président… » – Jean Paul Cedy

Des lancements régionaux symboles d’unité

  • Dabola : 1 305 candidats (501 filles) répartis en six centres. Le DPE Sékouba Aïssata Camara a rappelé les règles de sécurité et de discipline.

  • Coyah : 16 847 inscrits pour l’enseignement général et franco‑arabe, en neuf centres. Le président Fodé Morlaye Bangoura a salué l’organisation et encouragé les efforts.

  • Kaloum (Conakry) : 1 221 candidats passent l’épreuve dans 41 salles. Le président Bangaly Bangoura a insisté sur le respect des règles nationales.

  • Labé : 8 116 candidats (4 800 filles) à Thyndel. Inspecteur régional Elhadi Mouctar Camara a garanti un examen transparent.

  • Matam : 4 802 candidats dans douze centres. Le président Aly Badra Koné, accompagné de la DCE Mariam Condé Camara, a souligné la rigueur et le professionnalisme attendus.

  • Kindia : 44 895 candidats locaux, dont 21 677 filles, répartis en 121 centres. Le directeur de cabinet Lanfia Kouyaté a invité à montrer les valeurs de leadership attendues pour l’horizon 2040.

Encadrement et bonne organisation

Partout en Guinée, autorités et encadreurs locaux assurent la bonne tenue des épreuves : sans fraude ni débordement. Ils encouragent les candidats à la concentration, à la rigueur et à la confiance.
Le ministre Cedy, enfin, a salué l’inclusion de sujets relatifs au programme Simandou 2040, preuve d’un lien renforcé entre l’examen et les enjeux nationaux.

Guinée : les enseignants menacent de boycotter les cours

Les enseignants contractuels ont annoncé le 8 octobre 2023,  le boycott des cours dans les établissements sir leurs différentes revendications ne sont pas prises en compte par le gouvernement de transition.

 

Dans la région de Kankan, Les enseignants contractuels ont décidé de ne pas dispenser les cours dans les établissements scolaires si leurs différentes revendications ne sont pas respecter en effet, dimanche 08 octobre 2023, ces derniers ont appelé les enseignants à suivre le mouvement de grève. « Tout enseignant qui sera appréhendé en situation de classe, nous allons remonter son nom à Conakry et pendant la paie, je ne dis pas que ces enseignants ne recevront pas leur argent, mais ils vont traîner derrière pour nous avoir trahis. Nous demandons à ces contractuels de suivre le mot d’ordre de grève jusqu’à ce que nos revendications soient prises en compte », a déclaré Namory Camara.

En effet, depuis le 3 octobre, jour de rentrée dans les établissements, aucun enseignant contractuel n’a répondu présents. Ces derniers expliquent que : « Tant que la délégation ne se retourne pas, il n’y aura pas de réouverture pour les enseignants contractuels jusqu’à nouvel ordre. La décision reste toujours maintenue. On ne veut voir aucun contractuel en train de dispenser les cours. On ne reprendra pas les cours si nos revendications ne sont pas prises en compte. C’est clair et on est ferme là-dessus », apprend-on sur Guinée 360.

Notons que, ces enseignants réclament entre autre leur intégration à la fonction publique et le paiement intégral de 9 mois d’arriérés de salaire.

Le début des épreuves des examens d’entrée en 7éme année décalé au 31 juillet

Le Ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation informe les IRE, DCE, DPE, élèves, parents d’élèves et autorités locales que le début du Certificat de fin d’Etudes Elémentaires (CEE) est décalé d’une journée. Initialement prévu du 30 juillet au 1er août 2021, il sera organisé du samedi 31 juillet au lundi 02 Août 2021.
Le nombre élevé de centres d’examen du CEE, leur dispersion et l’obligation d’acheminer les sujets dans des endroits distants entre certaines Préfectures et Sous-Préfectures dont l’accessibilité pose quelques problèmes expliquent ce décalage d’une journée.
Le MENA présente ses excuses aux candidats et aux parents d’élèves pour ce désagrément.
Il invite les IRE, les DCE et DPE, chacun en ce qui le concerne, à prendre toutes les dispositions pour le respect de ce nouveau calendrier.

Conakry, le 28 juillet 2021.
Le Ministre
Pr. Alpha Amadou Bano BARRY

Education nationale : le calendrier des examens nationaux dévoilé

Le Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (MENA) a dévoilé hier,  jeudi, 1er juillet 2021, le calendrier du déroulement des examens nationaux, session 2021.

Les examens nationaux (Baccalauréat unique, Brevet d’études du premier cycle et Certificat d’études élémentaires), session 2021, démarreront le 22 juillet pour prendre fin le 1er août, sur l’ensemble du territoire guinéen.

Contrairement aux années précédentes, les candidats du baccalauréat seront les premiers à passer les épreuves en lieu et place de ceux du CPE. De même, les trois différents examens se dérouleront en trois jours, ce, sans aucun jour de repos.

Lisez ci-dessous le calendrier du déroulement des examens nationaux : 

Education: la fédération syndicale FSPE menace de boycotter les examens nationaux (Déclaration)

Vu les différents rapports reçus à partir de nos représentants syndicaux à la base;

Vu la détermination des enseignants à tous les niveaux;

Vu le non respect de la promesse tenue par Mr le premier ministre (Dr Ibrahima Kassory Fofana), chef du gouvernement;

Vu la conjoncture économique et sociale qui fouettent sans distinction aucune la classe ouvrière guinéenne;

Les enseignantes et enseignants de Guinée menacent de boycotter la tenue de tous les examens nationaux en cette fin d’année, si les trois mois d’arriérés des primes d’incitations ne sont pas payés.

Ils exigent également la prise en charge en matière des primes d’incitations tous les encadreurs et personnels enseignants du système éducatif guinéen de la base au sommet.

Les enseignantes et enseignants affirment, leur solidarité à cette déclaration, ils pensent également qu’ils seront bien entendu par le gouvernement afin d’éviter une fin d’année sans examens nationaux en République de Guinée.

Vive le respect d’engagement entre le syndicat et le gouvernement,

Vive l’amélioration de conditions de vie et de travail des enseignants guinéen,

Vive la solidarité syndicale,

Vive l’école guinéenne,

Vive la FSPE.

Ensemble Uni et solidaire nous vaincrons.

Université de Sonfonia : les enseignants-chercheurs menacent d’aller en grève à partir du 28 juin 2021 (Préavis)

Dans son préavis de grève générale illimitée adressé aux autorités guinéennes,  le Collectif des Enseignants Chercheurs de l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia (UGLCSC) compte déclencher une grève. Ces derniers menacent de déclencher une grève illimitée à partir du lundi, 28 juin 2021, pour protester contre le « non-respect » de la nomenclature des emplois de l’enseignement supérieur. Ils s’insurgent contre les « nominations fantaisistes qui font que l’université de Sonfonia a tendance à devenir « un véritable laboratoire pour la promotion de la médiocrité ».

Lire ci-dessous leur préavis de grève :

 

République de Guinée

Travail-Justice-Solidarité

 

Le Collectif des Enseignants Chercheurs de l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia (UGLCSC)

PREAVIS DE GREVE

Chers Collègues Enseignants

  • Considérant; que depuis le 13 Août 2020, nous avons dénoncé les dysfonctionnements néfastes qui affectent le bon fonctionnement de notre université, à la clef, une plateforme revendicative comportant 10 points dont le respect strict de la nomenclature des emplois de l’enseignement supérieur régis par le décret N° 176/PRG/SGG/98 du 27 Septembre 1989, modifié par le décret D/N°062/PRG/SGG/2013, portant gouvernance des institutions publiques d’enseignement supérieur et de recherche scientifique.
  • Tout en précisant que les arrêtés d’application de ce dernier décret ne sont pas pris à date.
  • Considérant; que toutes les voies de recours ont été épuisées par les multiples correspondances adressées aux autorités depuis le 13 Août 2020.
  • Considérant; qu’en date du 16 Février 2021 une note technique a été adressée à la Présidence de la République pour décrisper cette situation, qu’en date, le collectif n’a pas eu de retour comme réponse à notre revendication.
  • Considérant; qu’une demande avait été introduite au niveau des élus du peuple (Assemblée Nationale) afin d’intervenir auprès du Président de République pour débloquer la crise qui servit au sein de notre institution d’enseignement supérieur.
  • Considérant; que l’éducation est la condition sine qua-non pour le développement harmonieux de toute nation que pour ces motifs elle doit être préservée contre toutes incompétences et la promotion de la médiocrité.
  • Considérant; que les dernières nominations des cadres dans les institutions d’enseignement supérieur ne prennent pas en charge, la nomenclature des emplois qui constitue un critère légal pour le bon fonctionnement des institutions d’enseignement supérieur.
  • Considérant; que l’université de Sonfonia par ces nominations fantaisistes a tendance de devenir un véritable laboratoire pour la promotion de la médiocrité, que cela en toute violation du statut spécifique du personnel de l’enseignement supérieur.
  • Prenant en compte; l’engagement et la détermination de l’ensemble des enseignants chercheurs à respecter les nomenclatures des emplois de l’enseignement supérieur qui obéissent aux hiérarchies suivantes : conformément aux articles 3 et 4 dudit décret qui disposent :

 

  • Article 3: « la nomenclature des emplois de l’enseignement supérieur obéit à la hiérarchie suivante » :
  1. Professeur
  2. Maître de conférences
  3. Maître assistant
  4. Assistant
  • Article 4 : « la nomenclature des emplois de la recherche obéit à la hiérarchie suivante :
  1. Directeur de recherche
  2. Maître de recherche
  3. Chargé de recherche
  4. Attaché de recherche
  • Prenant également en compte; la frustration, l’indignation et l’humiliation des professeurs, maître de conférences, et les maîtres assistants par l’autorité.

Le collectif des enseignants chercheurs de l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia (UGLCS) décide de déclencher une grève illimitée à compter du Lundi 28 juin 2021 jusqu’à la satisfaction générale des revendications

Ont signé :

Le Président : Fayimba MARA

Le Vice-Président : El Maître Hamidou BARRY

Rapporteur : Mamadou Adama SOW

Fait à Conakry le 22 Juin 2021

Examens nationaux : près de 200.000 dossiers de candidature recalés

Dans sa communication relative aux examens nationaux de la session 2021, le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation a annoncé hier, jeudi 15 avril 2021 en conseil des ministre que Près de 200 000 mille candidats ne pourront pas faire les examens nationaux cette année en Guinée.

Dr Amadou Bano Barry a indiqué que pour la session 2021 des examens nationaux « l’effectif, toute catégorie confondue, est passé de 617. 705 candidats remontés par les structures à la base à 445. 762 retenus. Soit une réduction de 171. 943 candidats ».

Il a également évoqué au gouvernement les nombreux dysfonctionnements  constatés  a chaque phase du processus d’examen en guinée. Il a cité entre autres : « l’établissement de la liste des candidats ; l’édition des sujets à Conakry ; la multiplication des feuilles et l’emballage des enveloppes sécurisées ; l’étiquetage des épreuves ; l’acheminement sur l’ensemble du territoire national ; la saisie des notes ».

Selon lui, ces dysfonctionnements proviennent de l’absence d’une base de données des élèves. « Une telle situation est une source d’erreurs de filiation et facilite l’introduction frauduleuse dans la liste, de candidats non autorisés, en infraction aux règlements généraux des examens nationaux », a-t-il martélé.

A l’issue de sa présentation, le conseil a pris acte des faiblesses du système éducatif actuel et encouragé le ministre Bano Barry à approfondir et élargir la réflexion par l’organisation d’une concertation inclusive autour de cette problématique en vue d’une refonte durable du système.

 

Le président de la république débloque 85 milliards GNF pour équiper des écoles en tables-bancs

Contrairement aux années précédentes, les élèves ne devront pas débourser un seul franc pour l’achat de tables-bancs. Selon le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, le président de la République a débloqué 85 milliards GNF dans son budget de souveraineté.

« Cette année, c’est un budget spécial qui a été donné au ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, grâce au Premier ministre qui a bien voulu intercédé auprès du président de la République », indique le ministre Bano Barry.

Ajoutant que le chef de l’Etat a pris 85 milliards GNF dans son budget de souveraineté pour remettre à la disposition à notre département afin de pouvoir acheter des tables-bancs pour non seulement remplacer ceux qui sont gâtés, mais aussi pour équiper les écoles qui étaient en rénovation et autres »

« On va acheter des tables-bancs pour servir le Grand Conakry et la Basse Guinée. Nous allons  envoyer des missions à l’intérieur du pays pour passer des commandes locales avec les caractéristiques que nous voulons », précise Dr Bano Barry.

« Que personne ne demande à la population de payer des tables-bancs. Parce que nous avons payé des tables-bancs. Il n’est pas possible que quelqu’un d’autre réclame de l’argent aux parents d’élèves. Il n’y aura pas de tolérance sur ce sujet », met-il en garde les encadreurs des écoles.

Education: une nouvelle menace du syndicaliste Aboubacar Soumah du Slecg contre le gouvernement

Les membres du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (Slecg) dirigé par le camarade Aboubacar Soumah ont tenu, samedi dernier, une assemblée générale à leur siège national, sis à Donka dans la commune de Dixinn.

Cette occasion a été mise à profit par le secrétaire général dudit syndicat pour faire le point sur les avancées enregistrées dans l’opération d’assainissement du fichier du corps enseignant guinéen. Opération qui selon, Aboubacar Soumah, est de nos jours arrivée à terme.

« Le mardi prochain, une réunion va regrouper les membres de la commission nationale d’assainissement, au cours de laquelle le rapport final sera présenté. Nous allons examiner ce rapport final et ensemble, la commission va décider de transmettre ce rapport au gouvernement. Et c’est suite à cela que nous allons nous attendre à une retombée en matière de salaire… », a précisé le leader du Slecg.

« Si on nous donne un résultat qui ne comble pas notre attente, poursuit-il, en ce moment, nous allons exiger à ce que nos huit (8) millions soient payés. Pas au prorata du résultat obtenu suite à l’assainissement, mais cette fois-ci, le gouvernement s’arrangera à payer nos huit millions ».

Par ailleurs, le camarade Soumah n’a pas manqué de menacer. « Nous exigeons que cette augmentation de salaire soit faite en fin décembre… l’ultimatum que nous lançons au gouvernement, dès qu’il va recevoir le rapport final, qu’il prenne immédiatement la décision de nous faire la proposition du montant qu’ils vont augmenter sur les salaires. Qu’on le fasse avant que cela ne soit une réalité sur les bulletins, mais si le gouvernement ne nous fait pas appel et que de façon fantaisiste, il propose un montant, qui ne sera pas acceptable par nous, là nous allons déclencher automatiquement la grève », a-t-il fait savoir.

Pour rappel, le Slecg de Aboubacar Soumah avait soutenu le Fndc (Front national de défense de la constitution) à travers la déclaration ci-dessous, beaucoup avaient dénoncé à l’époque, la politisation du mouvement syndical.

L’anglais officiellement introduit dans le système éducatif guinéen

Le Premier ministre, accompagné du ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, a présidé le lundi 16 septembre, le lancement officiel de l’introduction de la langue anglaise dans l’enseignement en République de Guinée.

Bien qu’elle soit l’une des langues les plus parlées au monde, force est de constater que l’apprentissage de l’anglais fait défaut en Guinée. Les autorités de l’éducation nationale et de l’alphabétisation ont choisi une méthode de lecture et d’écriture pour les élèves, afin de pallier à cela. La méthode phonétique d’apprentissage ludique des phonèmes propres à la langue anglaise dénommée ‘’Jolly phonics’’centrée sur l’enfant, va dans un premier temps être expérimentée dans 48 écoles en Guinée.

Le Chef du Gouvernement s’est réjoui du lancement de ce programme allant dans le sens de la vision du Président Alpha Condé qui consiste à reconstruire le système éducatif guinéen. Selon le premier ministre, la méthode Jolly Phonies devra prendre en compte la formation des formateurs pour permettre à la République de Guinée de combler rapidement certains manquements. Le Dr Ibrahima Kassory Fofana, aà travers cette initiative, salue les efforts de son Gouvernement visant à faire des écoliers guinéens de parfaits bilingues.

Guinée : Un centre d’Innovation Pédagogique voit le jour

Ce centre sera spécialisé dans l’autonomisation et l’employabilité des diplômés (CIPAED).

Le Centre d’Innovation Pédagogique dans l’autonomisation et l’employabilité des diplômés CIPAED, a vu le jour le 25 Juillet dernier à l’Institut Supérieur des Sciences de l’Education de Guinée (ISSEG).  Ce centre vise à renforcer l’acquisition des compétences professionnelles dans le domaine de l’enseignement et d’être plus compétitifs sur le marché de l’emploi en Guinée.

Placé sous la coupole du Ministère de la Jeunesse et de l’Emploi Jeunes et celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique, ce projet financé par la Banque Mondiale et du Conseil du Fonds compétitif, est une composante du BOCEJ (Booster les compétences pour l’Employabilité des Jeunes).

L’objectif général de ce projet selon son coordinateur est d’assurer une formation qualifiante de 1 500 jeunes sortants de l’ISSEG, soit en moyenne 500 par an en enseignement pour booster leur employabilité dans un cadre du partenariat public privé. Pour les  objectifs spécifiques, selon le chercheur et enseignant Traoré Maningbe Kaba, il s’agit de créer un centre d’innovation pédagogique avec une plateforme de la construction incluant un logiciel de gestion et de communication. Il est question pour lui de développer 11 modules de formation qui répondent aux exigences des partenaires professionnels et d’accroitre les compétences des diplômés pour leur employabilité.

Présent à cette cérémonie de lancement, Mouctar Diallo, Ministre de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes a rappelé que ce projet est une des composantes du BOCEJ dans l’un de ces volets qui est la mise en place à l’ISSEG d’un centre d’innovation pédagogique pour l’autonomisation et l’employabilité des diplômés.

« Vous  savez,  qui parle de développement parle d’éducation (…), nous connaissons le faible niveau de nos enseignants, ce qui  s’explique par le déficit criard de compétence et de rigueur de notre système éducatif. Le Gouvernement guinéen a donc accompagné ce projet financé par la Banque Mondiale pour investir dans la formation et le renforcement des capacités des jeunes pour que la Guinée soit un pays émergent dans ce monde complexe et de compétition », a souhaité le ministre de la Jeunesse.

Pour son homologue Abdoulaye Yero Baldé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique, le CIPAED se doit être un centre d’excellence pédagogique et d’innovation pour améliorer l’employabilité des jeunes. Aux dires du chef de ce Département, ce centre offre en matière de pédagogie aux jeunes des moyens pour qu’ils soient employables ou au moins d’avoir des capacités à trouver du travail rapidement sur le marché de l’emploi.

« Nous donnons à travers ce projet l’opportunité aux jeunes de se former et d’apprendre plus afin d’être compétitifs dans le marché du travail, ou de créer leur propre emploi. Grace à ce projet nous avons créé la licence appliquée en technologie d’information et de la communication à l’ISFAD dans Gamal, qui est en cours, et il y a 14 autres sous projets dont celui d’aujourd’hui pour permettre aux jeunes de pouvoir mieux se former pour être employable rapidement », a expliqué le ministre Abdoulaye Yero Baldé.

Le Coordinateur du projet, Traoré Maningbe Kaba, enseignant chercheur à l’ISSEG dans sa présentation liminaire a indiqué que ce projet a mis en compétition l’ensemble des institutions d’Enseignements supérieurs publics et privés mais aussi ceux de la formation professionnelle et technique en Guinée. Selon lui, sur 73 projets, l’ISSEG a eu la chance d’être retenu parmi  les 14 sélectionnés

« Je crois que l’on ne peut qu’être satisfait. Je ne pourrais qu’être satisfait, car ce projet est l’aboutissement de 3 années de dur labeur » s’est réjoui le chercheur.